Le Championnat de France à Paris (10-11 Mai 2008).

Comment ? Le Championnat de France 2008, si j’m’en souviens ? Ah, ça, mes souvenirs sont vagues, mais ils sont bien présents, mon jeune ami. C’était il y a quoi ? Six, sept mois, que’qu’chose comme ça… J’étais jeune et insouciant à l’époque ; je n’demandais qu’une chose, c’était de m’éclater sur l’aire avec ma bande de potes. Alors on s’est équipé, on a pris d’quoi manger – de quoi t’nir facilement quelques heures – et on est parti là-haut dans le XVIIème, carrément d’l’aut’ côté de Paris. On était bien motivés, ça oui, alors on n’a pas mis plus d’quarante ou quarante-cinq minutes pour arriver jusque-là. C’a pas été facile, il a fallu faire plusieurs changements, mais finalement on y est arrivé sans encombre.

 

Apparemment la rumeur s’était répandue et on n’était pas les premiers en débarquant sur place. Y’avait même des gens qu’étaient venus de plus loin qu’nous, de Clermont-Ferrand et d’autres de Toulouse si j’me souviens bien. C’était tous des braves gens avec qui on se s’rait bien entendus, mais y v’naient pour la même chose que nous et ça, on pouvait pas les laisser faire.

 

Alors on s’est dit une chose qui nous a pt’être perdus maint’nant que j’y r’pense avec le r’cul. On s’est dit : « chacun le sien et on se retrouve après ». Ouaip, on avait pt’être bien mis la barre un peu haut. On s’croyait invincibles parce qu’on était soudés comme les cinq doigts d’la main. On n’était pas le club des cinq mais presque. Sauf qu’à cinq contre trois ou quat’ fois plus on n’a pas t’nu la route.

 

Di Mambo est tombé l’premier, alors que la bataille commençait ferme. Il a pas vu v’nir les attaques et on n’a rien pu faire de not’ côté pour lui donner un coup d’main avant qu’ça tourne mal. Mais ç’avait été un coup dur au moral et Ben, François et moi on n’a pas t’nu le choc. Ils sont arrivés comme des molosses et se sont débarrassés de nous comme s’ils avaient envie d’nous bouffer tous crus. Y restait que Sélénia, qui a continué à corriger ses adversaires. Jusqu’à ce qu’elle tombe contre l’insulaire qui avait décidé de rien partager. C’est normal, on aurait fait pareil à sa place, c’était la mentalité d’l’époque qui voulait ça. C’était vachement bien joué d’la part de not’ p’tite guerrière, elle était à deux doigts de glaner l’titre, mais elle a quand même eu l’vice-titre.

 

Enfin bon tout ça c’est du passé. Si c’était à r’faire j’dirais qu’y faudrait pas s’emmerder avec les soi-disant règles de fair-play et les attaquer à deux ou trois contre un pour pas leur laisser une chance. Ou dans l’dos, pendant qu’y s’y attendent pas. Ch’sais pas trop. Ah ! C’est des bons souv’nirs que tout ça, ça fait du bien d’les faire ressortir de temps en temps et j’vous r’mercie d’m’avoir écouté jusqu’au bout.

Les images animées des Apaches.

Ici se trouvent toutes les productions vidéomatographiques des Apaches, ramenées de maintes expéditions au delà de cet horizon.
Dans l’ordre des lunaisons:

– XI/2007: Miladiou 2007
Miladiou 2007

– XII/2007: Special Tricks
Special Tricks

– I/2008: Les Titis Parisiens 2008
Les Titis Parisiens 2008

– VI/2008: La coupe de France 2008
La coupe de France 2008

– XI/2008: Miladiou 2008
Miladiou 2008

– I/2009: Apaches World Tour 2009 : Budapest
Apaches World Tour sur Youtube
Apaches World Tour sur Kewego
Apaches World Tour sur Dailymotion

– 2009/2010: La Canne… par les Apaches
épisode 01: la droite et la gauche
épisode 02: l’anatomie
épisode 03: des nouveaux mots
épisode 04: Allez!
épisode 05: l’équipement
épisode 06: soif
épisode 07: saut

Les Internationaux de France à Quimper (29-30 Mars 2008).

Demat les aminches!


Foin de quiproquos, campement à Quimper, et cap sur la mer! Voyage sous l’eau, vitesse pépère, aucun accroc, sans commentaire. Soirée spaghettos, repas presto pour respecter l’horaire. Dès matin tôt, abandon du berceau, sortie illico vers le débarcadère. En proue Touco, rends-nous forts et fiers !


Entre deux aires, concours de seaux et casques à l’envers. Entre deux eaux, échanges de mots sous paratonnerre. Tout était beau, rien de travers. Crêpes à gogo, en veux-tu ça va plaire, succulence et savoir-faire. Saint-Jacques-poireaux ou caramel du tonnerre, disparus bobos, plaies, fiascos et revers.


En résumé :

Beno tâte l’éclair, enchaîne subito et toujours accélère. Souffle sirocco, zéphyr des praires chasse les bulots, tournoie bien haut, fonce vent arrière ! Face au premier numéro la pression à zéro lui permet de s’y plaire. Aux tourbillons de latéraux, voltes et feintes succédèrent. Cendres et poussières, descente d’air chaud, le vent s’ancre en terre tandis que conquiert le Uno. (en 1/8èmes)


Kptain sur bateau survole les flots, esquive les canots, renverse les paquebots, fait tanguer les cabotières. Manque de pot ou coup de calcaire, étarquer ne fait pas l’affaire, l’embarcation prend l’eau et aborde la galère. Hisse et oh, matelot, cachalot sous gravière! (en 1/8èmes)


Sélénia change de peau, devient sans sursaut Sélénia la Guerrière. Baisse le front, arque le dos et surprend ses pairs. Pas de victoire mais à défaut les féloches des adversaires. Résonnent encore les échos des hourras et bravos que son talent requiert. (en 1/4ts)


Franco sort du lot et dérange l’ordinaire. Par son style et son air, aussi par son manteau, aussi bleu que nouveau, étudié pour l’assaut, fin révolutionnaire, spécialement pour l’affaire décroché de la patère pour coiffer au poteau les retardataires. Dynamique aéro mais concurrents millénaires mènent trop vite à vau-l’eau les espoirs téméraires. (en qualifs)


        Di Mambo dessert avec brio les secrets et mystères des temples martiaux. Mi panthère mi oiseau, duo de guerre serré comme un étau, danse des nerfs souple comme un roseau, c’est l’alliance éphémère du mortifère et du beau. Barreau de fer, cage à corbeaux, le félin s’y perd et prend un rateau. (en 1/8èmes)


        Jeff l’homme disco donne le ton, fredonne l’air. Eteignez les lumières, faites chauffer la sono, enlevez vos impers, coiffez vos coupes afros ! Fente arrière et tango, concert de croisés hauts. Pas d’équerre, c’en est trop, la chute s’opère sur le do. (en qualifs)


        Le X au bistrot délaisse la bière pour une menthe à l’eau. Persévère dans le lot, pose son verre, pèse ses mots, affute sa rapière et tempère son égo. Mental dans un pot, fentes de travers, se casse les molaires alors même qu’il déterre les jolis coquelicots. (en 1/4ts)


Conclusion :

Kenavo les potos, merci et bravo et à bientôt sur une aire !


Bonus cadeau, l’ami Beno -que dis-je ? le frère- livre presto

>>sa vidéo dernière<<.


Les Titis Parigos.


Frères d’arme, planquez vos fourgaines et prêtez-donc vos loches à la ballade que je m’en vais vous servir sur un plateau d’argent.

Profitant d’une occasion trop rare de se mettre sur leur trente-et-un, les Apaches sautèrent dans le métral le dimanche 27 janvier dernier pour aller défendre les couleurs de leur Pantruche préférée dans le garage Carpentier du côté de la cité chinago du XIIIème.

Deux aires, dix équipes et une organisation au poil allaient passer une journée en commun pour une seconde édition des Titis Parisiens, mais à laquelle les Apaches participaient pour la première fois.

L’équipe de Sélénia, admirablement menée par celui qu’on ne nomme plus tant est déjà grande sa réputation, et leur valeureux coéquipier Smaïn, ont arraché avec bravoure la première place à l’équipe des briscards officiels qui totalisaient depuis leurs débuts, dit-on, la bagatelle de plus de 150 cannes cassées à eux trois !

En troisième position se placèrent ces furieux furibonds de Sophie et Arnaud, épaulés par (là j’ai un trou, si quelqu’un peut m’éclairer) qui se défendirent tant et si bien qu’ils réussirent à recaler à la 4ème place ex-aequo les équipes composées d’une part du X, d’Ismaël et de Karine et de l’autre de Kptain, Laurent et Philippe.

Les gars de Guillou Di Mambo et de Jeff (Jean-Philippe et Rémy) arrivèrent 6ème ex-aequo.

Ben, Bernard et Jean-Luc accédèrent à la 8ème place du classement.

Enfin François, Philippe et Hubert (si j’ai bien suivi les modifications d’équipe) se positionnèrent quant à eux à la 9ème place.

Ce fut donc comme nous l’attendions une rude et belle journée, ni trop ni trop peu fatigante, avec juste ce qu’il fallait d’entrain et d’adrénaline pour sauter d’une aire au gigantesque buffet garni (nous fûmes gâtés et gâtâmes gratos en retour de grands gâteaux goûtus) et de ce buffet au jugement, si bien que la journée passa avant qu’un clignement de paupière de buffle ne retentisse à l’horizon.

En toute fin de journée, les Apaches furent heureux de remettre à Ismaël un Apache d’honneur pour l’ensemble de son œuvre car c’est avec beaucoup d’humour et d’audace qu’il affronta la journée, tel un véritable brave sur le sentier de la gare (si on ne se prépare pas à l’avance, on finit toujours par rater un cheval de fer).

En guise de cerise sur le sablé, pour ceux qui ont manqué le début ou ceux qui ont envie de se remémorrer les meilleurs passages, voici une >> nouvelle vidéo << de notre incroyable « Oeil-De-Foudre », Ben.


A très bientôt pour les Internationaux de France à Quimper. Travaillez dur, soyez prospères et rebecquez-vous, frères, de la fouettaison mastarée !

Shaman.

Etranger visiteur, clique ici (http://www.supload.com/listen?s=V9T43BL0IC5S), ne coupe pas le son de ta fenêtre à images et alors lis ces dernières nouvelles :

Retirés dans leur tipi shamanique pour la trêve du sorcier rouge venu du nord, Les Apaches de Paname cherchent l’esprit de l’AnImAL qui habite chacun d’eux.

En cette retraite, voyage initiatique, il est temps de faire appel aux forces et la nature portées par les vents reflétées par les neiges ; et ainsi, à l’écoute de leur âme profonde préparer leur rentrée prochaine au monde mortel mais glorieux des combattants de la liberté et de l extravangance.

Tribues amies, tribues ennemies, peuples oublies ! Freres des Apaches, nous revenons bientot.

Rendez-vous compte.

Dur week-end que celui des 24 et 25 Novembre. Revenus fourbis d’une excursion dans les moyennement hautes terres du Sud, ayant franchis aller et retour les plutôt-élevées terres du centre avant de revenir pétris de courbatures, d’hématomes et de genoux détraqués en moins, les Apaches retrouvèrent avec une fatigue non dissimulée le confort de leurs pénates panaméennes au creux desquelles ils savourèrent ce qu’ils vécurent comme probablement l’un des meilleurs week-end de compétition de leur vie (surtout en tant qu’Apache).
 
Pourtant, leur voyage ne présageait rien de bon : non seulement Coco perdit la vie dans un accident de portière aussi dramatique que fatal (ce qui n’est pas peu dire), mais il plut, venta et brouillarda tant et si fort qu’ils durent s’empiffrer de tout ce qui leur tomba sous la main en guise de seule occupation, vu qu’une sorte de décision collégiale tacite les empêchait de jouer à « je pense à un chiffre entre 1 et 999 milliards, devinez lequel », leur passe-temps favori.
Bref rien ne s’annonçait alors aussi bancal que la situation dans laquelle ils se jetaient à bras raccourcis, sauf peut-être un dahu unijambiste dans l’escalier de la Tour de Pise.
Il leur fallut tout le réconfort d’un restaurant italien (qu’aurait été un voyage dans la région s’il n’y avait pas eu de pizza-aligot-saucisse?) ainsi qu’une bonne nuit de sommeil réparateur pour retrouver leur entrain légendaire et se lancer dès les plus fraîches heures de l’aube (enfin juste après le petit déjeuner de 9h30 en tout cas) à la recherche de provisions pour les deux fatigants jours à venir, mais surtout en quête d’un remplaçant pour leur Coco national à la mémoire de qui ils avaient un peu la gueule de bois en ce beau jour de marché.

Une fois les poches bien remplies, l’équipe de Clermont-Ferrand rencontrée, la compétition reportée quelques heures plus tard en raison d’une indisponibilité du gymnase, une mascotte dénichée sous la forme d’un toucan de bois au bec levé qu’ils nommèrent prosaïquement « Touco », et la troupe renforcée par l’équipe des Charlemontois, tous les braves se rendirent sur le lieu de la bataille où ils accomplirent les rites ancestraux qu’ils avaient appris tous seuls au gré des rencontres : formation du tas, mise en évidence de la mascotte, application des tissus moletonnés de guerre et danse chauffante rectangulaire. La lutte fut rude, les combats épiques et les victoires nombreuses. Est-il besoin de préciser que durant ce tournoi mettant en lice quatorze équipes, 2128 latéraux extérieurs, 1993 latéraux croisés, 212 brisés, 45 croisés haut, 25 enlevés et 10 croisés bas furent exécutés, 21 sorties d’aire, 39 lâchers de canne et 4 avertissements furent comptabilisés, 13 cannes furent brisées et 62 litres de sueur furent dépensés? A-t-on même besoin d’évoquer la hargne, la détermination et la sportivité qui émana des 30 tireurs impliqués dans cette lutte sans merci dont ont réussi à tirer leur épingle du jeu les trois équipes de tête?

Car oui, au-delà de la technique, des cabrioles ou de l’efficacité (suivant les objectifs), ce trio de tête sut s’imposer malgré les obstacles qui lui barraient la route sous la forme de groupes plus ou moins bien identifés de tireurs issus de tous les coins de la France, de Mérignac à Agen en passant par Clermont-Ferrand, Figeac, Pessac, Schiltigheim, Rodez et bien entendu Paris.

Force fut de constater que les batailles furent parfois rudes mais tout le temps agréables et courtoises. Kévin et Benjamin L. atteignirent donc la première place (de peu, de peu…), Kptain, Ben et Le X arrivèrent seconds, Frodo et Guillaume B. la troisième. Ces trois équipes furent généreusement récompensés de laguioles gravés à leur position! Quant aux deux autres équipes des Apaches, François et Di Mambo arrivèrent 7èmes et le capitaine DJeff et Sélénia prirent la 8ème position.

 
Je suis fier de pouvoir maintenant annoncer les récompenses décernées par ces sauvages des faubourgs :
– le Tipi d’or va à l’ensemble de l’équipe de Clermont-Ferrand pour la bonne humeur qu’ils savent véhiculer avec eux.
– le Sorcier de jade est remis à Frodo pour ses manipulations manipulatoires et son aisance à virevolter.
– le Totem de buis céleste (attention, c’est prestigieux) est érigé sans hésitation à Philippe JOLY pour toute l’organisation et la patience qu’il a su mettre en oeuvre pour que tout se déroule dans les meilleures conditions.
 
Enfin, une fois n’est pas coutume, les Apaches ont décidé de remettre un prix en interne :
– le Tomahawk de plomb revient à Guillaume Di Mambo, le guerrier qui a su jouer du poignet pour envoyer sa canne directement et bien malgré lui dans ce que l’on appelle par chez nous « le nez de Kptain ».

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