La canne ailleurs

La canne, agence de voyage

Salut à tous,

La canne est aussi moyen de rencontre et d’échange.
Comme je déteste les frontières physiques et mentales je commence ce petit voyage et vous laisse le terminer.

En canne nous avons donc LES cannes françaises (Sarry, SarryII dîte fouet, Lafond, anciennes), que nous aborderons très vite.

Puis, partant de ce point, nous avons Joseph Charlemont qui a formé Pierre Vigny. -> http://lacannevigny.wordpress.com/

Ce dernier a traversé le Channel et enseigné à nos amis perfides albionnais .

source: http://www.bartitsu.org/

La canne de Pierre Vigny voyagera

source: http://lacannevigny.wordpress.com

– en Inde grâce au Major H.G.Lang qui l’enseignera aux policiers indiens

Mais cette diffusion ne s’arrêtera pas là puisque des membres du Comon Wealth en reprendront la pratique….en entre autres en Australie

Une association américaine cherche aussi faire revivre la méthode Vigny dans le corpus mis au point par W. Barton-Write qu’elle avait intégré: http://www.bartitsu.org
Mais l’Angleterre a aussi été un point de départ pour les émigrants sionistes qui avaient besoin de développer des méthodes de défense. C’est donc naturellement que la méthode de Pierre Vigny a débarqué avec eux en Palestine intégrée dans une pratique de défense globale le KAPAP (dont nous connaissons un descendant: le Krav Maga):

Mais les sabreurs français n’ont pas été les uniques diffuseurs de l’escrime à la canne.
Les Espagnoles ont aussi été des vecteurs en rencontrant assez douloureusement les tribus philippines .
De ce rapprochement d’abord violent puis relativement pacifié (enfin toutes proportions gardée) naquit une nouvelle pratique, née du mariage de l’escrime espagnole et des pratiques locales de combat : l’eskrima (aussi appelée Kali ou Kali). Permettant de se battre avec des couteaux, des machettes (version paysanne du sabre) certaines écoles proposent l’utilisation d’un bâton qui approche les dimension d’une canne (70cm).

Dans l’ère hispanophone il y a bien d ‘autres écoles:
Les iles Canaries sont connues pour leurs joutes au bâton.

Mais certaines écoles proposent aussi l’usage d’un bâton court assez proche de la canne :

Les conquistadors n’ont pas essaimé qu’en Asie. On trouve des joutes traditionnelles fort intéressantes entre le Mexique et le Venezuela :
Le garrote venezolano, aussi appelée juego de garrote :

Cette pratique se décline en version plus ou moins martiales ou dansées (comme la Capoeira).

Chez les portugais, comme aux Canaries les joutes au bâtons sont communes: c’est le jogo do pau

Mais là encore on trouve une pratique avec des bâtons courts (bastão curto):

Bon je mets les voiles au sud pour me retrouver chez les Zoulous qui eux n’ont pas eu besoin d’envahisseurs (bien qu’ils aient eu leur quota) pour développer une méthode efficace pour se mettre sur la figure :mrgreen:

Voilà le voyage bien commencé. Si vous avez de nouvelles étapes à proposer ce sera un plaisir de le prolonger.
J’espère que ce site sera aussi l’occasion d’entrer en contact avec les pratiquants des ces arts si passionnant.

Quercus

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Océan Indien, Comportement Moteur et Cocotiers.


  Je n’ai jamais composé ailleurs que sous les gris nuages de Picardie ou les acides gouttes de Paname. Toujours les épreuves que j’ai pu passer avaient une odeur d’humus, de brique et de pluies mêlées.

  Or donc, il existe de ces endroits où les examens, tout sérieux qu’ils puissent être, nécessitent que l’on ferme la porte pour ne point être dérangés par le déferlement des vagues; il est de ces lieux où l’on ne se protège pas des intempéries, mais du soleil; il se trouve des villes enfin où l’on ne souhaiterait pas passer sa vie, mais y simplement résider le temps d’un rêve.

  Et je crois qu’avec tous les Saints qui la gardent, La Réunion peut prétendre à ce titre. Tout fleure bon le calme serein d’une île aux trésors, rien n’est encore trop touristique et chaque lieu, chaque nom, stimule l’imaginaire et attise la curiosité.


  Cédric et moi avons rejoint Roland dans la pension où ce dernier résidait (l‘Amarina), dans un petit recoin de La-Saline-les-Bains, au sud de Saint-Gilles. Une maison charmante, des hôtes souriants et des pensionnaires à temps plein issus du continent entièrement conquis par la vie insulaire.


  La première journée fut cotonneuse, car nous n’avions peu voire pas dormi dans cet avion parti d’Orly à 16h et arrivé le lendemain matin à 3h pour nous et 5h pour les locaux. Nous avons doucement végété sur la plage, l’œil vaguement partagé entre le va-et-vient des surfeurs et la recherche de petits coquillages colorés.

  Le lendemain était jour de révisions et nous nous mîmes à la tâche avec davantage d’ardeur que je n’aurais cru. Roland aidant, nous pûmes également parfaire notre enchaînement n°3 (l’épreuve-phare de la partie technique) sous un soleil nuageux de fin d’hiver austral.

  Mercredi matin sonna tôt, bien que après le Soleil qui profite de l’atmosphère paradisiaque pour se lever sur les coups de 5 heures (heure locale, cela va de soi). Rapidement prêts, nous retrouvâmes au CREPS de Saint-Paul nos heureux condisciples qui allaient affronter les épreuves avec nous : Nicole, Fabien et David. Nous en profitons pour faire également connaissance avec Éric Le Leuch, le Grand Coordinateur de l’examen. La première-demi journée, nous la passâmes donc à disserter sur le sujet suivant :

« Comment, en canne de combat, faites-vous la relation entre l’augmentation de la difficulté de la tâche et l’apprentissage moteur? En vous basant sur votre expérience, expliquez votre démarche. »

  Après un déjeuner régénérateur sous le regard omniprésent d’un dodo trichrome, nous attaquâmes l’après-midi par l’oral général au cours duquel il fallait répondre à deux questions telles que:

« Entraîneur dans un club s’adressant à des jeunes de 6 à 16 ans, décrivez votre action et les outils pédagogiques que vous utilisez. »

« Décrivez le fonctionnement d’une ligue ou d’un comité départemental : décideurs, acteurs. Fournissez des exemples. »

  Le jeudi matin, encore plus tôt que la veille, nous nous retrouvâmes cette fois au superbe gymnase de La Rivière des Galets. Le programme du matin? L’enchaînement n°3 bien sûr! Nous passâmes donc tour à tour en canne vitesse lente, canne vitesse rapide et bâton. Puis vint le passage en combinaison avec partenaires pour mettre « en condition réelle ». Nous enchaînâmes par l’oral technique dont les questions pouvaient ressembler à :

« Vous êtes nommé Délégué Officiel; définissez votre rôle. Quelles sont les différentes tâches à accomplir durant la manifestation? »

ou « Description technique du Croisé Haut et parades/esquives correspondantes »

  Comme la journée était loin d’être finie, nous sommes allés pour le déjeuner chez un fameux malgache prénommé Léon bien connu d’Alain qui sert des plats aux saveurs insoupçonnées. Le porc au gingembre et le bœuf aux brèdes étaient en tous cas excellents.

  Une fois bien remplis, nous pûmes retourner au gymnase pour y affronter l’épreuve la plus potentiellement stressante : la mise en pratique pédagogique (*musique d’orgue très grave*)! Les candidats ont donc eu 60 minutes pour préparer une feuille de séance d’une heure pour des collégiens sur l’un des thèmes suivants :

« L’arbitrage »

ou « La gestion de l’aire »

  Ensuite, le jury sélectionna quinze minutes de chaque feuille de séance et les candidats ont dû les mettre en pratique avec un groupe d’une quinzaine de jeunes cannistes de tous niveaux. Ceux-ci se sont avérés être très patients et très appliqués, un grand merci à eux ^^.

  Nous avons terminé la journée par un bon repas de nouveau chez Léon avec tous les intervenants et nos papilles en ont une nouvelle fois vu de toutes les couleurs.


  Le vendredi, nous passâmes avec Cédric la matinée au fameux marché de Saint-Paul où odeurs et couleurs se mêlent au tumulte pour enivrer le métropolitain désarmé et lui faire acheter pèle-mêle des figurines en bo
is sculptées, de la vanille par fagots, du thé à la mangue, des piments de toutes les teintes, des bocaux de rougail ou des micro-bananes fort goûteuses. Je crois que nous avons dû parcourir chaque étal trois fois pour être certains de ne rien louper. Puis, ivres de sensations, nous sommes partis errer sur le sable noir de la large baie, protégés semble-t-il par les antiques canons.

  Retrouvés providentiellement par Roland, nous partîmes avec lui en direction de Saint-Denis pour participer au cours qu’il devait donner aux élèves de Fabien et Marine, au sein de l’Université. Après quoi nous mangeâmes ensemble de frais poissons avant de repartir pour une dernière nuit à La Saline.

  Le samedi matin, nous fîmes un détour par Saint-Gilles où devaient se dérouler des animations dans le cadre de la Fête de la Mer. Était-ce l’heure trop précoce ou l’effet des vacances? Toujours est-il que nous n’aperçûmes que quelques rares plongeurs en partance pour les fonds marins et d’indéfectibles pêcheurs, à l’abri derrière les brise-lames, à la pointe de la jetée.

  Roland nous conduisit ensuite à Roland Garros, l’aéroport, où j’abandonnai bientôt Cédric pour me balader dans Saint-Denis. J’ai pu donc visiter la rue de Paris, les jardins d’État, le petit musée de l’office du Tourisme, la cathédrale et le front de mer, où les galets roulent et, paraît-il, les requins rôdent.


  Enfin, à 22h précises, notre avion quittait le tarmac réunionnais et le Piton dont la fournaise venait tout juste d’entrer en éruption. J’avoue que dans ce sens-là, ni Wall-E ni Robin des Bois n’auraient su nous tenir éveillés et, sitôt le frugal dîner avalé, nous sombrâmes rapidement dans de rêveurs souvenirs.


  Au final, merci à Roland Hoffbeck, noter DTN, pour nous avoir conseillés encadrés, à Luc Cheynier pour nous avoir supportés et surveillés, Éric Le Leuch de la DRDJS Réunion pour nous avoir organisé l’examen et s’être armé de patience pour nous surveiller, inlassablement, lors des écrits.

  Bravo enfin à Nicole, Cédric, David et Fabien qui ont également tous réussi avec brio leur examen et qui vont pouvoir à leur tour devenir des professionnels de la canne de combat ;).


  Sachez qu’à Saint-Denis, si « lé Soleil lé la »,

  Et s’il brille à Paris d’un très semblable éclat,

  Une fois atterris, ce bon astre narquois,

  Nous éclaira, transis, d’un quatre degrés froid.



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Convoqué!

La session du Brevet d’État d’Éducateur Sportif 1er degré (encore appelé « BEES 1 ») d’octobre 2010 aura lieu cette année pour la première fois à la Réunion.

Après maintes péripéties et moult retournements de situation, seul Le X partira là-bas passer le fameux examen. De la métropole, il sera accompagné par Cédric Deloison, maître d’armes à Valenciennes de son état et également moniteur de canne.
Ils retrouveront sur place les 5 candidats insulaires qui passeront avec eux les épreuves.

(aucun esprit chagrin ne remarquera la faute de frappe à « MERCREDI 13 OCTOBRE » ^^)


Un programme chargé les attend, puisque les épreuves se déroulent sur 2 jours (les 13 et 14) sur le programme suivant :


 Mercredi 13
 Jeudi 14
 9h00-12h00 : Épreuve générale (Écrit)
 8h00-12h30 : Épreuve pédagogique
 13h30-16h30 : Épreuve générale (Oral)
 14h00-15h30 : Épreuve technique
(enchaînement n° 3)
16h00-17h30 : Épreuve technique (oral)



En mai, ce sera le tour de Sélénia, Di Mambo et Jeff de passer les épreuves au CREPS de Vichy (sauf nouveau changement de destination…).

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4-5 septembre 2010 : Championnats d'Europe à Cambridge.

Partie à la recherche de la recette du pudding ultime chez nos British voisins, Sélénia a fait lors de son périple un détour par Cambridge pour participer aux Championnats d’Europe de Canne de Combat.
Parmi les engagés, des Anglais, des Allemands, des Hongrois, des Slovènes et même des Français (c’est incroyable).

Les tireurs et tireuses étaient séparées en 2 poules (portant donc le nombre de poules à 4, il faut suivre un peu), chacun et chacune effectuant 2 assauts au sein de sa poule. Les meilleur(e)s s’affrontèrent ensuite dans un tableau montant vers la finale.

Et voilà-t-y pas qu’après un quasi-sans-faute au Championnat de France, Sélénia s’octroie cette fois-ci le sans-faute-complet, lui accordant le titre (bien mérité, soyons modestes) de CHAMPIONNE D’EUROPE 2010 !!!
Si ça ne commence pas bien l’année, un résultat pareil… Félicitations!

La preuve (s’il en faut) en images!

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Septembre 2010 : La rentrée, saison IV.


Voici donc officiellement démarrée la 4ème saison des Apaches de Paname!

En ce début d’année, plein de nouveautés sont à l’affiche :

– tout d’abord, nous donnons cours dans le club mythique de Viroflay! Les lundis soirs et jeudis soirs de 19h à 20h30, vous pouvez donc venir nous rejoindre au Gymnase Gaillon, situé au 28, rue Chanzy, 78220 Viroflay.

– nous avons également un créneau au Gymnase des Patriarches (métro Censier-Daubenton) le vendredi midi de 12h à 13h.

– enfin, en attendant de trouver un créneau le soir dans Paris, nous proposons ponctuellement des cours en extérieur à Bercy, sur les quais ou aux Arènes de Lutèce. Si vous êtes intéressé(e), une seule adresse : apaches_team /at/ hotmail.fr .

Pour vous inscrire, rien de plus simple. Vous pouvez déjà télécharger la fiche d’inscription, la remplir, préparer une photo d’identité et demander un certificat médical de « non contre-indication à la pratique de la canne et du bâton » à votre médecin préféré.
Eu égard à nos créneaux pour l’instant peu commodes, le tarif doit encore être discuté prochainement, mais il sera de l’ordre de 200€.

Nous vous tiendrons bien évidemment informés des évolution de nos recherches de créneau.

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12-16 août 2010 : Stage d'été à Portorož.

 Du 12 au 16 août 2010 s’est déroulé à Portorož (pour les non-slovènes, ça se lit « Portoroj », en roulant les ‘r’) le stage annuel du club de Ljubljana (« Lioubliana », N.d.T.), juste au bord de l’Adriatique. Le contexte se prêtait à la baignade, sous un climat à l’alternance incompréhensible entre soleil torrentiel et pluie de plomb.

Et il faut dire que du Pictionnary à Donjons & Dragons en passant par des descentes en bonne et due forme de « Cocktail Lateral« , ça a sué dur, même en soirée.

20 ninjas cannistes survitaminés poussés à dépasser en niveau sonore les 25 boxeurs menés par Joël Dhumez et Raphaël Chapelle, ce ne fut pas sans laisser de traces dans le gymnase et chez les campeurs avoisinants.

Et pour les photos…

Between the 12th and the 16th of August, 2010 took place the Portorož (for non-slovene people, read it « Portoroj », rolling your r’s) yearly workshop of the Ljubljana (« Lyublyana », T.N.) club, just on the seashore. The context was giving rise to bathing, under an untelligible weather changing from a torrential sun to a scorching rain.

And for sure everybody sweat a lot, even in the evening with activities such as Pictionnary, Dungeons & Dragons or « Cocktail Lateral » drinking time.

20 overenergetic cannists ninjas pushed to make more noise than the 25 boxers lead by Joël Dhumez and Raphaël Chapelle were not without leaving traces in the gym or the neighbouring campers.

And for the photos…

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15-16 mai : Le Championnat de France à Bordeaux.

Cette fois c’est Kptain, Delphine, Mambo, Sélénia, Ben et Le X qui sont partis en direction du Sud-Ouest. Objectif : Bordeaux, ses vignobles, son air marin, sa côte Atlantique à portée de main, ses plages de sable fin, son inimitable… Hein? Oui 0k, son Championnat de France.


Donc les Apaches sont partis les 15 et 16 mai pour participer au Championnat de France de canne de combat, compétition individuelle s’il en est. Beaucoup de participants (102 selon les organisateurs, on attend le chiffre de la police), des sandwiches délicieux (bien que parfois légèrement surchargés en moutarde), un temps superbe, la côte Atlantique à portée de main, les plages de s… comment? Pardon, je m’égare. Donc oui, la compétition, ses aires de combat, ses assauts acharnés, ses résultats… (faisons bref)


1158 : le nombre de kilomètres parcourus avec le Camion du Club 49 pour aller au Championnat et en revenir.


102 : le nombre de tireurs engagés dans la compétition. Un bon petit paquet de monde, quand on y pense (il faut dire aussi que les Arvernes étaient au moins 50).


8 : en huitièmes s’est arrêté Ben, mais en première série, après des assauts particulièrement haletants contre Guillaume B et le bondissant Yohann.


6 : le nombre d’Apaches engagés : Delphine, Sélénia, Kptain, Mambo, Ben et Le X.


4 : en quarts se sont arrêtés Delphine, Mambo et Le X, la première contre Cécile (mais après une belle victoire face à Olivia et un assaut prometteur contre l’intrépide So de Sceaux), le second face à Jean-Luc (qui peut lutter contre le Maître des Tableaux?), le dernier contre l’infatigable Francis.


3 : l’heure à laquelle les derniers compétiteurs sont rentrés chez eux au retour.


2 : la place de Sélénia! Une course parfaite jusqu’au sommet et tout un nouveau panel technique qui ne laisse présager que du bon. Et une vice-championne de France 2010, une!


1 : la place de Kptain en 2ème série. Cela signifie mesdames et messieurs que oui, Kptain est le Champion de France 2010 !


0 : le nombre de fentes que s’était autorisé Le X par respect pour ses genoux. Au final, il en a utilisé deux, mais aucune n’a touché (c’était bien la peine…).