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20-21 mars : La coupe de France.


Oyez oyez, gentes dames et chevaliers modernes, je vais vous conter le geste des Apaches en cette capitale de la royauté qu’est Reims.

Oyez vous toutes et tous dans vos contrées, vous qui étiez venus de loin ou qui êtes restés bien au chaud, oyez cette histoire riche en luttes, en Champagne et en pizzas!

Car tout a commencé des semaines plus tôt. Le marquis Sniperpav de Bourgogne avait alors dans l’idée de suivre la vie de l’équipe des Apaches pour narrer ses exploits. Il conçut son projet, enregistra comme il le put et interrogea les belligérants pendant plusieurs semaines, au cours et en dehors des entraînements. Bien évidemment, il accompagna même son frère, le duc Fabien de Salsazur ainsi que le comte Guillaume de Mamboville, la duchesse Sélénia de Marmitor et votre serviteur, l’intarissable troubadour des Beulogues, vers leur destin.

Toutes et tous, ils se retrouvèrent donc les 20 et 21 mars de l’an de grâce 2010 à la joute internationale de Champagne-Ardenne.


Les pizzas et le Champagne coulèrent à flot (surtout le Champagne) grâce à leur hôtesse, la ravissante Cynthia de Millemercis qui sut nous guider à travers la ville vers la pizzeria la moins chère du monde. Une adresse de choix dont les Apaches se souviendront d’ailleurs longtemps, tant par la qualité des mets que par la malchance de son caissier!


Quand il n’y eut plus de nourriture, ils se résolurent à combattre. Ils s’armèrent donc de cannes et de patience et adressèrent une prière à Saint Jean-Luc, le protecteur des compétiteurs, afin de les garder de tomber directement contre les champions.

Leur prière fut exaucée et ils purent ainsi lutter jusqu’en quarts de finale où ils succombèrent malgré tout. Parfois, les dragons sont plus forts que les chevaliers. Et souvent aussi, les chevaliers mettent leur râclée aux gueux, juste pour se venger.


Fort gueureusement, Sélénia, chevalière dans l’âme, traça sa route de la pointe de sa canne jusqu’à la deuxième place du tournoi, battant à plates coutures ses adversaires des plus féroces!


Foin de couronnement, mais la satisfaction d’avoir intérieurement progressé et l’assurance d’avoir passé un bon moment à seulement une petite chevauchée de Paris.


Et c’est ainsi que se termine cette histoire, en espérant qu’elle vous a plu et que bientôt elle sera illustrée par une brillante vidéo. Quoiqu’il en soit, ce ne sera pas la dernière…

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Apaches World Tour II: Summer Camp in Budapest.

Août 2009. Budapest.
L’été est bien installé sur la
grande plaine d’Europe centrale
et l’heure est au paprika bien
frais ainsi qu’aux pastèques
locales. Quelques tours de roue
vers l’est, et c’est un courant
d’air apache qui vient souffler
sur les terres magyares.

De voltes en pas de danses, le
Apaches World Tour retourne
à Budapest pour une session
d’été sous le soleil de l’est!

August 2009. Budapest.
The summer has settled on the
great plain of central Europe and
it is time for chilled paprika and
local watermelon. A quick ride to
the east and an apache breeze
blows lightly over the magyar
grounds.

From voltes to dance steps, the
Apaches World Tour goes back
to Budapest for a summer camp
under the sun of the east!

 Cliquez pour voir le film:  Click to watch the film:
    Youtube   
 Kewego   DailyMotion

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Canne et pavés, le surin au gorgeoir, les Titis…

          Cette fois c’est pour de vrai. Une compétition de canne, un truc sérieux. Genre, on arrive à l’heure, on est super-prêts, on a toutes nos affaires, des tenues qui poutrent, de l’eau, de la mangeaille. Bref, là, on a fait les choses bien. D’ailleurs, on est arrivés à quatre et repartis à quatre. Entiers. Déjà, c’est pas mal. On aurait pu en perdre un dans le métro. C’est qu’on vient de loin, nous, faut pas croire. Le XVIIè, c’est un peu la plaine sauvage. En plus, les bandes du coin, elles sont pas commodes. Faut toujours se méfier quand on change de territoire.
          Alors du coup, on est partis armés. Parce que quand même, y a de l’enjeu. On savait qu’on allait devoir se battre : défendre nos croissants le samedi, lutter pour nos parts de galette le dimanche. La vie est dure, dans les faubourgs. Heureusement, la duraille ça rend fort, comme dirait le philosophe. Peut-être pas assez vu que, par deux fois, les gars d’en face ont eu nos scalps sous le surin. Mais on est beaux joueurs, on leur en veut pas, parce que c’était beau, vrai, vous auriez vu ça !
          Y a eu des gagnants, des perdants… Cinquième, avec sept assauts gagnés sur neuf, y a pas de quoi rougir, hein ? Et les combats qu’on a perdus, bah… on les a pas perdus pour rien. On sait là ou ça fait mal, maintenant, et pas qu’aux jambes.
          Faut le dire en passant, en plus d’être beaux joueurs, on est sympa, des fois. On a rien dit sur Strate qu’avait pas de fourchette, qu’aurait vendu son royaume s’il en avait un pour un truc à trois dents. Nous on sait que des carottes râpées, mangées avec les doigts, ça traumatise un homme.
          Et puis on a tiré nos guimpettes aussi, et un paquet de fois. A la clique de Bordeaux et au gratin de Nice, parce que ça envoyait, aux Ricains, aux Angliches, parce qu’ils ont fait des bornes et qu’ils ont assuré, aux gars un peu nerveux, avec sifflet et gong qu’ont fait le sale boulot, et puis c’est pas fini mais ça ferait trop long.
          D’ailleurs on en rajoute : nous on a nos chouchous et faut bien qu’on en parle. Déjà y sont neuvièmes et c’est pas rien quand même. Ils savent comment on se bat, ici, sur les pavés, et comme aminches, ils dépotent. Nicole, Thomas, Sebastian, pour revoir Paname, les gars c’est tout quand vous voulez !

Au fait, si vous savez pas lire, regardez les images !
(faut dire merci à Strate, hein ! Et si vous êtes un pote, rendez-lui sa fourchette)

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Le projet Grumly.

L’hiver approche doucement et d’aucun des anciens est retourné se décrisper les cervicales au coin du feu. Mais les Apaches détestent s’ennuyer. Alors au lieu de compter les flocons, on s’est mis à lister les spécificités de notre sport. Voici les premiers épisodes d’une série à longueur indéfinie, attention humour bête:


Episode 01: la droite et la gauche


Episode 02: l’anatomie


Episode 03: des nouveaux mots


Episode 04: Allez!

A suivre…

by Kptain