Canne de combat

17-18 mai – Internationaux de France

Les Apaches de Paname étaient en déplacement ce week-end à Saint-Martin-le-Beau (près de Tours) pour les Internationaux de France 2013, organisés au cordeau par Vincent CHAIGNEAU, le maître des lieux.

Après un départ à l’aube (6h00 du matin tout de même) et un trajet aller de 2h20 sans histoire, nous sommes arrivés rue du Gros Buisson vers 8h50 pour ne découvrir que les organisateurs à pied d’oeuvre pour les derniers préparatifs. Nous avons donc profité de ce répit matinal pour envoyer une délégation au Super U du coin acheter des provisions de grignotade de compétition. Car oui, dans notre optique, le compétiteur grignote toute la journée pour ne jamais se sentir trop lourd. Biscuits sucrés, fruits secs ou séchés, aliments à tartiner sur des tranches de pain et jamais en quantités gargantuesques.

Et si le super U affichait fièrement les posters A3 des Internationaux, ce n’est pas tant pour ce monument de la consommation moderne que le trajet vaut le détour, mais bien pour les petites routes tourangelles qui semblent traverser indifféremment petits bois, coteaux vinicoles, localités aux noms évocateurs : Amboise, Montlouis, Saint-Pierre-des-Corps et, bien évidemment, la Loire.

Mais trêve d’envolées lyriques, retournons au gymnase Pierre Bourriau.

FEMMES
1ère Jerca PRIMC (slo)
2ème Stéphanie LERAY (fra)
3ème Charline PAUL (fra)
HOMMES
1ère Benjamin LATT (fra)
2ème Vincent CORNUAULT (fra)
3ème Johan LERAY (fra)

Jerca PRIMC (Slovénie) devient la première étrangère à remporter la première place d’une compétition internationale depuis la création de la discipline, après avoir atteint la 2ème place du Championnat du Monde en septembre 2012. Il semblerait qu’elle ne soit pas encore prête à s’arrêter en si bon chemin.
Podium Femmes Internationaux canne de combat 2013
Podium féminin des Internationaux de France de canne de combat 2013.
Toujours chez les femmes, il faut noter la très belle performance de Margaux qui s’entraîne chez les Apaches de Paname ainsi qu’à l’ASCA et qui, pour sa première compétition en individuels, réussit à se classer 4ème du tableau féminin. Félicitations!

Du côté des hommes, Philippe (Canne & Dragons) a malheureusement déclaré forfait en raison d’une blessure aux côtes. Il s’est néanmoins rattrapé en remportant haut-la-main la récompense de la meilleure application développée pendant ces Internationaux. Si vous êtes curieux, c’est ici que ça se passe.
Philippe développe une application de résultats en temps réel sur Internet
Philippe développe une application de résultats en temps réel sur Internet
Archo (Canne & Dragons + ASCA) s’est quant à lui incliné en 16èmes de finale face à Armel Chesnay (Saint-Herblain) après un assaut dont il va falloir analyser la vidéo pour comprendre le pourquoi du comment. Mais c’est aussi ça la compétition : se retrouver devant un grand écran avec une pizza pour décortiquer au ralenti les assauts du week-end.

Galerie Photos

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10 et 11 mars : les Internationaux de France…

Internationaux de canne de combat 2012 - Coudekerque-Branche

Un week-end plein de surprises, des slovènes dans tous les sens, un ch’Nord sous le Soleil, enfin bref un beau week-end.

Tout a commencé le jeudi 8 au soir puisque la moitié de la délégation slovène, celle en provenance de Kamnik, a débarqué à Roissy avec la ferme intention de passer du bon temps. Jerca, Kaja, Matej et Jakob (à prononcer « Yertsa », « Kaya », « Matey » et « Yakob » pour les puristes) ont donc passé une première nuit à Paname pour s’acclimater et tester les bières locales.

Le lendemain matin, Vincent-le-Tourangeau et Archo-le-demi-Dragon nous ont rejoints pour faire route avec nous. Et quoi de meilleur avant la route qu’un petit entraînement? Nous sommes donc tous allés au gymnase des Patriarches pour une leçon collective d’une petite heure à base d’enlevés, juste pour rire.

Nous embarquâmes ensuite dans nos deux véhicules et nous mîmes en route vers Coudekerque-Branche.

Si l’on met de côté les sorties ratées, les bouchons en arrivant à Lille et les incompréhensions entre les deux véhicules, nous pouvons dire que le voyage s’est plutôt bien passé. Une fois sur place, le restaurant de l’hôtel Campanile ayant été pris d’assaut par des hordes de cannistes affamés, nous jetâmes notre dévolu sur le fameux Buffalo Grill de Dunkerque, non sans avoir tourné dans la cambrousse nordique faute de GPS, qui en laissa malheureusement plusieurs sur leur faim.

Le lendemain, après une nuit quasi-réparatrice, un petit déjeuner en plastique et un trajet qui relèva plus de la chance que d’une science exacte, nous arrivâmes finalement à destination : le centre sportif de Coudekerque-Branche! Quelques préparatifs, le temps de dire bonjour à ceux que nous n’avions pas croisé le matin et les festivités commencèrent.

Le X remporta ses deux assauts de qualification, Mambo un seul des deux et Sélénia remporta tout. Le soir, Le X s’étant qualifié pour les 1/8èmes de finales seniors hommes, il rencontra David Leblé (Réunion) contre lequel il perdit 5-0. Tout n’était pas perdu, il restait Sélénia.

Le lendemain, Sélénia remporta son 1/4 de finales contre Florence (St-Herblain) et s’inclina face à Jerca (Kamnik). Mais elle surpassa Nicole (Réunion) lors de la petite finale et se classa ainsi à la 3ème marche du podium!

Nos compagnons de voyage parvinrent à des résultats variés : Archo et les slovènes hommes ne dépassèrent malheureusement pas les phases éliminatoires, Vincent atteint les 1/4 de finales avant de s’incliner et Jerca réussit à atteindre la finale chez les seniors femmes mais ne vint pas à bout de Charlotte (Réunion). A noter que, dixit M Philippe JOLY, Délégué Officiel en titre, c’est la première fois depuis la création des Internationaux en 2004 qu’un tireur étranger arrive sur le podium. Et une tournée de bières pour fêter ça!

La compétition accueillit 77 tireurs français, slovènes et allemands et toutes les catégories d’âge (moins de 12, 12 à 15, 15 à 18, seniors et vétérans).

Le retour se fit pratiquement sans incidents, à l’exception d’une station essence de laquelle nous partîmes sans payer (merci Mambo d’avoir été derrière nous à ce moment ^^), 10 feux passés à l’orange, une tentative de remontée de sens interdit et un coup de klaxon d’un car de police à qui nous bloquâmes très temporairement le passage malgré tous ses gyrophares allumés, la routine, quoi.

Retrouvez les podiums de la compétition en téléchargeant le pdf officiel.

Et les photos de la compétition sur notre galerie Flickr.

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20-21 mars : La coupe de France.


Oyez oyez, gentes dames et chevaliers modernes, je vais vous conter le geste des Apaches en cette capitale de la royauté qu’est Reims.

Oyez vous toutes et tous dans vos contrées, vous qui étiez venus de loin ou qui êtes restés bien au chaud, oyez cette histoire riche en luttes, en Champagne et en pizzas!

Car tout a commencé des semaines plus tôt. Le marquis Sniperpav de Bourgogne avait alors dans l’idée de suivre la vie de l’équipe des Apaches pour narrer ses exploits. Il conçut son projet, enregistra comme il le put et interrogea les belligérants pendant plusieurs semaines, au cours et en dehors des entraînements. Bien évidemment, il accompagna même son frère, le duc Fabien de Salsazur ainsi que le comte Guillaume de Mamboville, la duchesse Sélénia de Marmitor et votre serviteur, l’intarissable troubadour des Beulogues, vers leur destin.

Toutes et tous, ils se retrouvèrent donc les 20 et 21 mars de l’an de grâce 2010 à la joute internationale de Champagne-Ardenne.


Les pizzas et le Champagne coulèrent à flot (surtout le Champagne) grâce à leur hôtesse, la ravissante Cynthia de Millemercis qui sut nous guider à travers la ville vers la pizzeria la moins chère du monde. Une adresse de choix dont les Apaches se souviendront d’ailleurs longtemps, tant par la qualité des mets que par la malchance de son caissier!


Quand il n’y eut plus de nourriture, ils se résolurent à combattre. Ils s’armèrent donc de cannes et de patience et adressèrent une prière à Saint Jean-Luc, le protecteur des compétiteurs, afin de les garder de tomber directement contre les champions.

Leur prière fut exaucée et ils purent ainsi lutter jusqu’en quarts de finale où ils succombèrent malgré tout. Parfois, les dragons sont plus forts que les chevaliers. Et souvent aussi, les chevaliers mettent leur râclée aux gueux, juste pour se venger.


Fort gueureusement, Sélénia, chevalière dans l’âme, traça sa route de la pointe de sa canne jusqu’à la deuxième place du tournoi, battant à plates coutures ses adversaires des plus féroces!


Foin de couronnement, mais la satisfaction d’avoir intérieurement progressé et l’assurance d’avoir passé un bon moment à seulement une petite chevauchée de Paris.


Et c’est ainsi que se termine cette histoire, en espérant qu’elle vous a plu et que bientôt elle sera illustrée par une brillante vidéo. Quoiqu’il en soit, ce ne sera pas la dernière…