
« Fête de Paris », où parade rime avec baston
Pour la deuxième année, nous avons eu l’honneur de participer à la grande Parade dans le cadre de la « Fête de Paris » (anciennement « Paris Vaut Bien une Fête ») organisé par l’association Paris-Geneviève depuis 2022. Le défilé a rassemblé un millier de figurants et une trentaine de véhicules de toutes les époques, depuis les vikings jusqu’à la Libération de Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et s’est tenu autour du jardin du Luxembourg le 7 septembre 2025.
Nous avons été contactés pour représenter bien évidemment les apaches, les voyous parisiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui sévissaient dans les rues de la capitale et menaient la vie dure aux bourgeois et à la police.



Nous faisions partie du tableau « Joséphine Baker à Paris » pour célébrer les 100 ans de l’arrivée de l’artiste à Paris. C’était certes un tantinet anachronique de nous retrouver ici, mais nous avons vite sympathisé avec la comédienne qui l’incarnait et nous nous sommes fondus dans la masse sans que cela ne semble soulever de problème.
Nous avons bien évidemment profité de l’occasion pour tenir le crachoir et nous rentrer dans le mou dès que l’occasion s’est présentée à grands coups de gourdins dans le museau. Le public de Paname était au rendez-vous et nous avons su, je pense, secouer quelques puces en promenant notre viande autour du Luco.



Cette année, l’équipe était composée d’Alexis, Babek, Jocelyn, Kévin, Mathilde, Paul, Sterenn et moi-même. Merci à tous les participants pour leur investissement personnel et sartorial (c’est pas si simple de se grimer en apache sans faire trop cliché) !
En termes d’organisation interne, nous avons mis en place trois nouveautés :
- deux lots de cannes, répartis entre les démonstrateurs : d’un côté les gros gourdins qui font peur, destinés uniquement à être exhibées et de l’autre les cannes vertes ou rouges maquillées en « armes » qui servaient aux démonstrateurs à se taper dessus.
- deux marcheurs en fin de groupe avaient pour tâche de faire en sorte que le groupe suivant (notamment constitué d’une voiture de collection) laissait suffisamment de place à ceux qui se bagarraient pour éviter tout risque.
- un répertoire de mots d’argot parisien pour donner de la profondeur à nos personnages et gratifier les passants de quelques expressions tout droit sorties du cru.
Plus quelques petits pas de danse improvisées pour accompagner notre personnage, Joséphine, en tête de tableau.
Bravo aux organisateurs pour cet événement qui prend de l’ampleur tous les ans et auquel nous participerons encore avec beaucoup de plaisir.