démission commission nationale canne de combat

Les raisons de ma démission de la Commission Nationale

Le 24 septembre, j’ai communiqué ma démission à Nicolas Metay, Président de la FFSavate, et à Josefina Perez-Digon, responsable de la Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton après dix mois de participation laborieuse.

TL;DR

  • trop de problèmes formels : méthodologie, absence de discussions, oligarchie
  • trop de problèmes de fond : appauvrissements tactiques, sexisme, mépris
  • conséquence : la rupture était inéluctable

Un peu de contexte

Je pratique la canne de combat et le bâton depuis maintenant 16 ans, je me suis intéressé peu à peu aux coulisses du fonctionnement fédéral en devenant moniteur, puis en me rapprochant du CD SBF 75, de la Ligue IDF de Savate en devenant CTL CCB en 2012 et enfin du Comité National (du temps où il existait encore) et de la Fédération en intégrant des Commissions Nationales.

J’avais déjà eu l’occasion de démissionner d’une précédente commission au sein de laquelle toute activité avait disparu ; je démissionne de celle-ci parce qu’il s’y passe trop de choses.

Attention néanmoins, le but de cet article n’est pas de discréditer des personnes (je mentionnerai le moins possible les autres membres), mais plus d’expliquer de manière objective et, tant que faire se peut, constructive, les raisons de ma démission.

I. Un engagement de longue durée

Cela fait quelques années déjà que je me suis investi au niveau national : Commission Internationale dans un premier temps, puis Commission Technique et Commission Compétitions jusqu’à 2024. Après la dissolution du CNCCB en avril 2024, j’ai continué « en off » avec cette dernière commission pour pouvoir assurer la continuité et la bonne organisation des rencontres nationales jusqu’à la rentrée de septembre et surtout jusqu’à la nouvelle élection fédérale en novembre.

En décembre 2024, j’ai été contacté par Mathieu Guerry, lui-même mandaté par Josefina Perez-Digon, pour intégrer la Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton. Après des échanges relativement rationnels et courtois (quelques mois avant j’avais même accepté la proposition de Mathieu d’intervenir à Libourne pour un stage orienté compétition), j’ai décidé d’accepter, avec un rôle officieux de « chargé de la formation ». J’ai pris cette décision à la fois en raison de mon expérience au sein de telles commissions, mais également pour tenter d’apporter une pierre à l’édifice de cette nouvelle équipe dont je n’avais idée de la composition, mais qui semblait vouloir apporter des nouveautés à la discipline. Une sorte de « pourquoi pas, pour voir ».

J’ai assisté à toutes les réunions, j’y ai même participé de manière active, intégré plusieurs groupes de travail (banque de données d’images, fusion des règlements), ai également participé aux échanges par email, bref je ne pense pas avoir été très inactif durant les premiers mois d’existence de cette Commission.

II. Des problèmes de forme : une méthode de travail contestable

Un des premiers défis que doit relever une toute nouvelle équipe est celui de l’organisation interne : les rôles de chacun, le rythme de travail, la répartition des tâches. Si on peut excuser une jeune équipe pendant quelques semaines, voire quelques mois le temps qu’elle prenne ses marques, cette excuse a fini par s’éroder au fil du temps tandis que les premières déconvenues ont commencé à apparaître.

Ordres du jour surchargés, durée de réunion toujours très sous-estimée, documents nombreux envoyés deux jours avant la réunion, annulation de réunion sans préavis, annonce de changement d’heure de réunion le jour-même, invitations non envoyées à tous les membres… Pris séparément, cela pourrait être tolérable, mais la répétition a rapidement été lassante. J’ai réclamé à plusieurs reprises que les documents de plusieurs pages sur lesquels nous devions discuter soient envoyés plus de deux jours avant la réunion, j’ai averti que les ordres du jours étaient probablement trop chargés pour tenir une heure ; rien n’a changé.

Trois d’entre nous étions de « l’ancienne équipe », celle du CNCCB avant sa dissolution, celle de la précédente mandature. Si je n’ai pas toujours été d’accord sur le fond avec Céline Daul-Mechouar, je ne peux pas lui reprocher d’avoir su installer des conditions de travail propices au fonctionnement des commissions. Celles-ci étaient relativement autonomes dans leur organisation, tant qu’elles soumettaient au final leurs propositions devant le Comité Directeur, propositions qui étaient ensuite discutées, acceptées ou, si besoin, retravaillées et amendées. C’est ce qui pourrait s’apparenter à un fonctionnement sain d’une assemblée démocratique.

A l’opposé, des dysfonctionnements de fonctionnement n’ont cessé de se multiplier : création de groupes de travail sans préavis et sans avertir le reste de la Commission, intégration de nouveaux membres sans vote préalable, rythme soutenu des réunions justifiant une absence de débats, proposition de soumettre au vote chaque point de discussion non tenue, tels ont été les conditions de travail durant ces quelques mois.

En juin, le rythme des réunions s’est accéléré. À la fois dans le délai entre deux réunions (il y a eu des réunions les 25 mai, 1er juin, 9 juin, 11 juin, 13 juin) mais également dans le besoin d’aborder un maximum de points en un minimum de temps (14 points en 1 heure) pendant les réunions. Le maître-mot était, répété à plusieurs reprises :

« Nous ne sommes pas là pour gloser, nous sommes là pour avancer ».

Commission Nationale CCB, juin 2025

Les discussions ont alors été écourtées, les votes oubliés et j’ai finalement constaté l’apparition d’un sentiment d’impuissance ou d’inutilité de mes contributions, puisque les membres de la Commission ne semblaient plus être présents que pour acquiescer et voir passer les points à une cadence infernale les uns après les autres.

Ce qui a fini de faire brûler la poudre d’escampette, c’est lorsque j’ai dû « réclamer » une réunion de rentrée le 18 septembre après n’avoir reçu aucune nouvelle de la Commission pendant plus de deux mois. La réponse n’est arrivée qu’une semaine plus tard, à la fois agressive à l’encontre de la Présidence de la Fédération (qui passait par là on ne sait pas trop pourquoi) et d’un autre membre de la Commission qui avait simplement posé des questions sur les avancements de cet été, et très laconique sur les informations qui devraient arriver suite aux travaux estivaux des groupes de travail (dont la plupart des membres de la Commission n’avait pas entendu parler). Bref le taux d’agressivité et d’opacité semblant toujours au maximum, j’ai décidé de plier bagages et de me résoudre à ne plus pouvoir tenter de modérer les désaccords de fond de l’intérieur.

III. Des désaccords de fond : une vision différente de la discipline

Depuis que j’ai commencé à m’investir dans la canne, je n’ai cessé d’en découvrir la profondeur tactique, et cela continue encore aujourd’hui : jeu sur les intentions, une quantité de feintes incroyable (feintes d’attaques, feintes de corps, feintes de regard, feintes d’intention…), des stéréotypes de tireurs à détecter, à contrer, à incarner. Dans cette optique, les quatre composantes de la compétition sont présentes : technique, tactique, physique et mentale.

Or, très récemment, une politique totalement différente semble émaner de la Commission : celle d’en faire un sport « potentiellement dangereux » en revenant à une pratique supposément plus en phase avec le concept originel posé par Maurice Sarry. Le problème avec une approche où les attaques sont « potentiellement dangereuses », c’est que la tactique va se limiter à prendre le moins de risque possible et à éviter soigneusement de prendre des touches. C’est certes une vision de la canne, mais ce n’est pas la mienne.

D’ailleurs, en ce qui concerne la réduction tactique des règlements, la volonté de supprimer les touches posées, de limiter un maximum la fausse garde (canne dans une main, pied avant opposé), de retirer la possibilité de toucher en flexion sauf cas très particulier ou d’imposer une vitesse d’exécution maximale m’apparaissent comme de mauvaises idées car elles suppriment des outils à disposition des tireurs pour créer du jeu et donc de l’intérêt à regarder les assauts.

Enfin un dernier point qui m’a semblé plus que discutable :

« C’est-à-dire qu’en gros la meilleure féminine elle n’a jamais jamais dépassé le quart [de finale, ndlr]. Et donc si en terme de puissance, d’accord, la puissance masculine et la puissance féminine en canne importent peu, en terme on va dire de qualité athlétique, c’est pas la même. L’agressivité de la testostérone et la capacité musculaire entrent en jeu et quand on se retrouve face à des tireurs expérimentés les féminines ne tiennent pas. C’est pas que les filles sont des faibles femmes hein. Sinon elle aura rien à faire là. On est véritablement sur un décalage qui empêche concrètement la possibilité au tireur féminin de gagner une compétition qui soit mixte. Ça n’existe pas. ça ne peut pas exister. »

Un membre éminent de la Commission Nationale, mai 2025

Ces propos sont antérieurs de quelques semaines à la 3e place obtenue par Perrine Pomies au Challenge Vétérans 2025, mais malgré cette preuve relevée lors d’une réunion, la grande majorité de la Commission a persisté dans son déni.

Sur le même sujet de la mixité, Amélie Pinel, François Pellerin et moi-même avons pris la décision de nous renseigner sur l’avis des tireures (et aussi des tireurs) sur la mixité en canne de combat. Nous avons donc pris le temps de poser des questions simples à un échantillon de cannistes (merci à celles et ceux qui se sont prêtés au jeu) et de mettre en forme ces résultats. Présenté devant la Commission Nationale, notre document a été balayé d’un revers de main méprisant, constatant avec sarcasme que « les cannistes savaient manier des outils de mise en page » sans y prêter plus d’intérêt, d’autant que des « résultats beaucoup plus parlants » allaient être révélés suite au questionnaire réalisé par la Commission.

Si vous souhaitez consulter notre mini-étude, vous pouvez la télécharger ici.

IV. Une décision difficile mais nécessaire

Fin juin, je ne me sentais déjà plus à ma place au sein de cette commission. La tension était palpable lors des réunions et je me trouvai systématiquement en opposition avec les décisions prises par la Commission. Je n’étais pas le seul, mais nous étions en grande minorité.

J’avais accepté de rejoindre la Commission Nationale CCB « pour voir », j’étais sincèrement curieux de voir quelles idées une équipe presque renouvelée pouvait proposer et comment je pourrais y contribuer. J’ai vu les premières, j’ai tiré un trait sur les secondes.

Suite à la réponse agressive de mi-septembre, j’ai conclu qu’il valait mieux que je prenne mes distances.

V. Et maintenant ?

Bien entendu, cette démission n’implique pas un désintérêt pour la discipline. Mes implications au niveau régional via la Ligue IDF de SBF&DA, du CD75 ainsi qu’au niveau des Apaches et de Canne TV perdurent. Cela va probablement même me permettre d’y consacrer plus de temps.

Si vous vous sentez de prendre le relai, une place s’est libérée. En fait trois places se sont même libérées vu que je n’étais pas le seul à poser ma démission. Avis aux amateurs et amatrices, et bon courage à vous.

Conclusion

Au final, ma démission de la Commission Nationale CCB était inéluctable. Les désaccords étaient à la fois trop profonds et trop nombreux, même en tentant d’apporter quelques changements la rupture était inévitable.

Tant pis, je pense que tout le monde était sincère dans la démarche, mais la cohabitation n’était plus possible. Plutôt que d’estimer entrer dans l’opposition, je vais poursuivre la démarche qui a toujours été mienne : partager les connaissances avec le plus grand nombre, organiser des choses pour que la canne puisse continuer à vivre, et si l’organisation au niveau national nous échappe, organisons des stages, compétitions, formations au niveau local, départemental ou régional, et laissons les autoritaires à leur opacité crasse.

crédit photo : Mantas Hesthaven

les apaches à la fête de paris 2025

« Fête de Paris », où parade rime avec baston

Pour la deuxième année, nous avons eu l’honneur de participer à la grande Parade dans le cadre de la « Fête de Paris » (anciennement « Paris Vaut Bien une Fête ») organisé par l’association Paris-Geneviève depuis 2022. Le défilé a rassemblé un millier de figurants et une trentaine de véhicules de toutes les époques, depuis les vikings jusqu’à la Libération de Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et s’est tenu autour du jardin du Luxembourg le 7 septembre 2025.

Nous avons été contactés pour représenter bien évidemment les apaches, les voyous parisiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui sévissaient dans les rues de la capitale et menaient la vie dure aux bourgeois et à la police.

Nous faisions partie du tableau « Joséphine Baker à Paris » pour célébrer les 100 ans de l’arrivée de l’artiste à Paris. C’était certes un tantinet anachronique de nous retrouver ici, mais nous avons vite sympathisé avec la comédienne qui l’incarnait et nous nous sommes fondus dans la masse sans que cela ne semble soulever de problème.

Nous avons bien évidemment profité de l’occasion pour tenir le crachoir et nous rentrer dans le mou dès que l’occasion s’est présentée à grands coups de gourdins dans le museau. Le public de Paname était au rendez-vous et nous avons su, je pense, secouer quelques puces en promenant notre viande autour du Luco.

Cette année, l’équipe était composée d’Alexis, Babek, Jocelyn, Kévin, Mathilde, Paul, Sterenn et moi-même. Merci à tous les participants pour leur investissement personnel et sartorial (c’est pas si simple de se grimer en apache sans faire trop cliché) !

En termes d’organisation interne, nous avons mis en place trois nouveautés :

  • deux lots de cannes, répartis entre les démonstrateurs : d’un côté les gros gourdins qui font peur, destinés uniquement à être exhibées et de l’autre les cannes vertes ou rouges maquillées en « armes » qui servaient aux démonstrateurs à se taper dessus.
  • deux marcheurs en fin de groupe avaient pour tâche de faire en sorte que le groupe suivant (notamment constitué d’une voiture de collection) laissait suffisamment de place à ceux qui se bagarraient pour éviter tout risque.
  • un répertoire de mots d’argot parisien pour donner de la profondeur à nos personnages et gratifier les passants de quelques expressions tout droit sorties du cru.

Plus quelques petits pas de danse improvisées pour accompagner notre personnage, Joséphine, en tête de tableau.

Bravo aux organisateurs pour cet événement qui prend de l’ampleur tous les ans et auquel nous participerons encore avec beaucoup de plaisir.

forums paris 5 19 septembre 2025 canne de combat

Forums des associations

Rien de très original : qui dit « rentrée » dit également « Forum des Associations » pour promouvoir nos activités et tenter de recruter de nouveaux membres pour la saison à venir.

Mais la particularité cette année est qu’il n’y avait pas un mais deux forums à animer en même temps, puisque grâce à notre récent créneau au gymnase Archereau, nous avons pu participer également au forum des associations du 19e arrondissement.

Nous avons donc partagé les bénévoles et le matériel entre les deux équipes, l’une Place du Panthéon et l’autre Place des Fêtes.

Place du Panthéon

Dans le 5e, c’est une équipe constituée d’Alexis, Jérôme, Xavier et Zippo qui se sont installés sur la célèbre place devant la Mairie pour parler de canne, de bâton, d’histoire parisienne et de projets associatifs aux passantes et curieux venus fouler le pavé du Panthéon.

Dans les deux cas, la journée s’est bien passée. Nos échanges auront-ils su convaincre quelques personnes de venir effectuer une séance d’essai ? La réponse d’ici quelques semaines.

Place des Fêtes

Dans le 19e, c’est François, Marjolaine et Perrine qui ont passé la journée à renseigner, discuter et proposer des petites initiations aux nombreux curieux qui se sont présentés devant le stand.

Merci à tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour la promotion de notre association, du monde associatif, de la canne de combat et du bâton !

Merci aux mairies (Paris 5 et Paris 19) pour l’organisation de ces forums, la mise en place de toutes les tables (et les petits déjeuners offerts ^^) auxquels nous participons toujours avec le plus grand plaisir.

apaches de paname canne de combat rentrée 2025

Rentrée 2025

Le mois de septembre annonce le début d’une nouvelle saison et la reprise des entraînements !

Nous espérons que vous avez passé un bon été et que vous avez pu vous reposer pendant toute cette période relativement calme.

Si toutes les salles rouvraient en même temps, ce serait simple. Voici la liste des reprises d’entraînements (quand elles sont connues) par jour (nous avons inclus les créneaux Canne & Dragons) :

  • les entraînements à Lucien Gaudin reprendront à partir de lundi prochain (le 8/9)
  • les créneaux de Reuilly reprendront le lundi 15/09 avec des séances de double canne et de canne-savate
  • ceux de Léo Lagrange redémarreront le mercredi 10/09
  • Jussieu ne nous rouvrira ses portes que le jeudi 11/9
  • le créneau du vendredi à Archereau sera accessible à partir du 24/10 (le gymnase est en travaux jusqu’au 17/10)
  • celui des Patriarches ne reprendra que le samedi 27/9 (le gymnase est un centre d’accueil jusqu’au 16)

Retrouvez tous les créneaux sur la page dédiée.

À très bientôt !

forum des associations paris 5 canne de combat et bâton

Retour sur le Forum des Associations 2024 : La…

Introduction :

Le samedi 7 septembre 2024, notre association de Canne de Combat et Bâton a pris part au Forum des Associations du 5e arrondissement de Paris, un événement annuel incontournable qui se tenait sur la place du Panthéon. Malgré une météo capricieuse, notre équipe était présente pour partager notre passion avec les visiteurs et réaliser une démonstration impromptue. Voici un retour sur cette journée pleine de rencontres et d’échanges.

1. L’équipe au rendez-vous :

Ce jour-là, six membres de notre association étaient sur le terrain pour représenter la Canne de Combat et le Bâton : Kévin, François, Babek, Nathan, ainsi que les deux Xavier. Chacun a contribué à l’animation de notre stand, en répondant aux questions des visiteurs, en expliquant les spécificités de notre sport, et surtout en participant à une démonstration inédite.

2. Une démonstration improvisée :

Au milieu de la journée, alors que les curieux s’approchaient de plus en plus nombreux, nous avons décidé d’improviser une démonstration. Sur la place du Panthéon, en plein air et dans une ambiance décontractée, nos pratiquants ont enchaîné des mouvements rapides et précis, illustrant la diversité des techniques de la Canne de Combat et du Bâton. L’improvisation a ajouté une touche authentique et dynamique, ce qui a attiré l’attention de plusieurs passants.

3. Des échanges enrichissants malgré la météo :

Bien que la pluie ait fait son apparition à plusieurs reprises, réduisant légèrement l’affluence par rapport aux éditions précédentes, cela n’a pas empêché des échanges constructifs avec des visiteurs intéressés. De nombreuses personnes ont exprimé leur curiosité pour cette discipline peu connue, et certaines envisagent de venir essayer un cours. Ces conversations ont montré l’importance de ce type d’événement pour faire découvrir la Canne de Combat à un public plus large.

4. Bilan de la journée :

Si la météo n’a pas été totalement de notre côté, la journée n’en a pas moins été productive. Bien que l’on ait observé une fréquentation un peu en baisse par rapport à l’année dernière, le Forum des Associations reste un moment privilégié pour renforcer la visibilité de notre association. Les échanges que nous avons eus avec les visiteurs étaient très encourageants, et nous espérons voir certains d’entre eux à l’entraînement lors de nos prochains cours.

Conclusion :

Notre participation au Forum des Associations 2024 du 5e arrondissement a été une belle occasion de partager notre passion pour la Canne de Combat et le Bâton. Grâce à l’engagement de notre équipe et à l’intérêt manifesté par les passants, nous repartons motivés pour cette nouvelle saison. Rendez-vous dans nos cours pour approfondir cette belle aventure !

animations saint-sulpice jop canne de combat baton paris

Animation à Saint-Sulpice : Une célébration de la Canne…

Introduction :

Le vendredi 6 septembre 2024, notre association a participé à une animation exceptionnelle organisée devant l’église Saint-Sulpice à Paris. Cet événement, coordonné par Les Cannes du Luco dans le cadre de la clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), a rassemblé plusieurs acteurs majeurs de la Canne de Combat, pour une série de démonstrations et d’initiations. Retour sur une après-midi riche en techniques et en échanges, malgré une affluence limitée.

1. Un rassemblement d’experts de la Canne de Combat :

L’animation a réuni des démonstrateurs venus de plusieurs clubs emblématiques : Les Apaches de Paname, Canne & Dragons et l’ASCA (Association Sportive de Canne d’Arme). Tous étaient présents pour partager leur savoir-faire et promouvoir les différentes disciplines liées à la Canne de Combat.
Parmi les invités d’honneur, nous avons eu le plaisir d’accueillir Olivia Lehnardt, responsable du développement de la Canne Fauteuil auprès de la CNCCB (Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton), qui a fait le déplacement depuis Dijon pour l’occasion. Sa présence a permis de mettre en lumière cette discipline inclusive et d’élargir la portée de nos démonstrations.

2. Des démonstrations variées :

Tout au long de l’après-midi, les spectateurs ont pu assister à une série de démonstrations spectaculaires. Nos démonstrateurs ont réalisé des performances de canne de combat, de bâton, de double canne, mais aussi de canne fauteuil, une discipline qui allie précision, agilité et inclusion, illustrant parfaitement la diversité de notre sport.
Le cadre majestueux de l’église Saint-Sulpice a ajouté une touche particulière à l’événement, et les passants ont pu observer l’harmonie des mouvements et la technicité de ces démonstrations.

3. Initiations pour les volontaires :

En plus des démonstrations, quelques initiations ont été proposées aux volontaires présents. Même si l’affluence était relativement modeste, plusieurs curieux ont saisi l’occasion d’essayer la canne de combat sous la supervision de nos démonstrateurs. Ce moment a permis de créer des interactions directes avec le public, et d’offrir une première expérience de cette discipline à ceux qui ne la connaissaient pas encore.

4. Une ambiance conviviale malgré un public restreint :

Bien que le nombre de spectateurs ait été plus limité que prévu, probablement en raison de la fin de semaine et de l’emplacement, l’ambiance était conviviale et détendue. Les échanges entre les pratiquants et les curieux ont été chaleureux, et l’événement a permis de resserrer les liens entre les différents clubs présents. Olivia Lehnardt a également partagé son expérience sur le développement de la Canne Fauteuil, suscitant de l’intérêt pour cette discipline inclusive.

Conclusion :

Malgré une participation modeste du public, cette animation devant l’église Saint-Sulpice a été une belle réussite en termes d’échanges et de démonstrations. La présence de pratiquants passionnés et d’une figure telle qu’Olivia Lehnardt a permis de mettre en lumière la richesse et l’accessibilité de la Canne de Combat sous toutes ses formes. Nous espérons que ce type d’événement contribuera à attirer de nouveaux adeptes et à renforcer la visibilité de notre discipline.

apaches de paname canne de combat bâton canne de défense paris rentrée 2022

Rentrée 2022

Septembre est là, une nouvelle saison s’annonce. Vous trouverez ci-dessous les créneaux et les dates de reprise des entraînements.

Principaux changements cette saison :

  • la séance de 17h30 à 18h30 le lundi soir est pour l’instant suspendue
  • nous ne serons plus dans la salle d’agrès de l’UPMC les mardis et jeudis mais dans la salle d’escrime

N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.

JourHorairesSalleType de séancePremier créneau
LU18h30-19h30Reuilly – salle de danseCanne historique (AMHE)12 septembre
LU18h30-20h00Lucien Gaudin – salle de tennis de tableCanne sportive – avancés5 septembre
MA19h30-21h30UPMC – salle d’escrimeCanne sportive – débutants
Canne sportive – avancés
Canne de défense
20 septembre
ME17h00-19h00Léo Lagrange – salle circulaireCanne sportive – débutants
Canne sportive – avancés
14 septembre
JE19h30-21h00UPMC – salle d’escrimeCanne sportive – débutants
Canne sportive – avancés
Bâton – tous niveaux
22 septembre
SA12h00-13h30LavoisierCanne sportive – débutants
Canne sportive – avancés
3 septembre

Si vous savez déjà que vous souhaitez vous ré-inscrire, n’hésitez pas à le faire d’ores et déjà sur la page d’inscription.

assemblée générale apaches de paname canne de combat paris 2022

Assemblée Générale 2022

Notre Assemblée Générale (A.G.) s’est tenue sur Jitsi le mardi 30 août 2022.

L’A.G. est obligatoire chaque année pour toutes les Associations Loi 1901. C’est souvent un moment un peu long, mais c’est surtout l’occasion de se souvenir de tout ce que nous avons accompli pendant la saison.

Merci à toutes celles et ceux qui étaient présents, et pour ceux qui souhaiteraient revoir les documents de cette A.G., vous les trouverez ci-dessous.

canne de combat paris internationaux lyon 2022 kévin xavier

INTX 22 à Villeurbanne : belles performances

Les Internationaux de Canne de Combat est une compétition individuelle dont la particularité est de mélanger les séries ensemble. Les tireurs de 2e série rencontrent ainsi les tireurs de 1re série. Il s’agit d’une rencontre officielle, c’est-à-dire qu’elle est chapeautée par le CNCCB, même si son organisation est déléguée à un club. Cela permet en outre de ne pas organiser cette compétition au même endroit tous les ans.

Cette saison, c’est le club de Villeurbanne (le VICCB) qui a organisé l’événement dans le gymnase du Tonkin les 12 et 13 mars 2022. Et pour la première fois, la compétition allait non seulement mélanger les séries mais également les catégories puisque la compétition était totalement mixte : les hommes et les femmes se sont rencontrés dans un seul et même tournoi, sans distinction de sexe.

Même si l’événement était une première, la période n’était cependant pas propice à attirer une foule de compétiteurs. Depuis le début de la saison, j’observe que les événements rassemblent à peu près la moitié des effectifs habituels, et ça n’a pas manqué avec ces Internationaux puisque quatre femmes (contre une dizaine habituellement) et dix-huit hommes (contre une quarantaine les années fastes) se sont rencontrés durant deux jours, le samedi pour les phases de qualification par poules de quatre tireurs et le dimanche pour les phases de tableau, des huitièmes de finale aux finales.

À ce titre, Kévin et moi sommes sortis des poules plutôt bien placés grâce à deux victoires et un match nul pour Kévin, trois victoires pour ma part. Nous passons également les huitièmes, mais les choses commencent à se corser et Kévin tombe probablement de peu face à Mathieu Leblé. De peu car il aura fallu une reprise supplémentaire et la décision des juges pour que les deux tireurs puissent se départager. Je passe de mon côté les quarts et affronte en demi-finale le grand favori, David Leblé. Celui-ci l’emporte à la majorité, mais j’assure néanmoins la troisième place en battant en petite finale l’adversaire de Kévin.

Quatuor final :

  1. David Leblé (Le Port, La Réunion)
  2. Quentin Lelong (Villeurbanne)
  3. Xavier Lejeune (Paris)
  4. Mathieu Leblé (Le Port, La Réunion)

Nous n’étions pas seuls de l’Alliance Parisienne à cette compétition puisqu’Amélie de Canne & Dragons, en tant que quasi-autochtone a participé aux assauts . Enfin Martial et Jocelyn de Canne TV sont venus tout spécialement avec leurs caméras, leurs micros et leur connexion 4G pour commenter tout le week-end en direct sur Twitch samedi et YouTube dimanche (Twitch ayant suspendu notre chaîne à la fin de la journée de samedi pour infraction aux droits d’auteur) les assauts, permettant à ceux et celles qui sont restés loin de Villeurbanne de suivre les assauts et d’encourager à distance leurs champions !

médaille d'or pour la canne de défense au challenge technique national

Bruno et Kinh-The numéros 1 en canne de défense…

Les 5 et 6 mars s’est déroulé le Challenge Technique National au CDFAS d’Eaubonne (95), organisé par le CNCCB. Le principe est de permettre aux pratiquants des disciplines qui ne bénéficient pas de compétitions régulières (bâton, canne savate, canne de défense) de pouvoir se rencontrer et se mesurer devant un jury qui évalue les performances des binômes qui présentent leur travail, leur performance ou leur enchaînement à deux, après une petite période d’échauffement bien entendu.

Le jury était assuré par les co-organisateurs de l’événement : Jean-Pierre Lemière et Jean-Marc Henry. Tous deux sont restés concentrés tout le week-end afin de ne pas perdre une miette des duos des participants qu’ils ont évalué selon des barèmes précis.

Bruno et Kinh-The ont tous deux participé à ce Challenge en Bâton et en Canne de Défense. Si leur performance dans la première discipline était correcte, elle fut excellente dans la seconde puisque leur prestation à base d’enchaînement infini et de double désarmement leur a permis d’atteindre la première marche du podium.

Félicitations à tous les deux pour cette récompense bien méritée !

Ci-dessous un extrait de leur enchaînement, le fameux « double désarmement » :