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les apaches à la fête de paris 2025 Associatif

« Fête de Paris », où parade rime avec baston

Pour la deuxième année, nous avons eu l’honneur de participer à la grande Parade dans le cadre de la « Fête de Paris » (anciennement « Paris Vaut Bien une Fête ») organisé par l’association Paris-Geneviève depuis 2022. Le défilé a rassemblé un millier de figurants et une trentaine de véhicules de toutes les époques, depuis les vikings jusqu’à la Libération de Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et s’est tenu autour du jardin du Luxembourg le 7 septembre 2025.

Nous avons été contactés pour représenter bien évidemment les apaches, les voyous parisiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui sévissaient dans les rues de la capitale et menaient la vie dure aux bourgeois et à la police.

Nous faisions partie du tableau « Joséphine Baker à Paris » pour célébrer les 100 ans de l’arrivée de l’artiste à Paris. C’était certes un tantinet anachronique de nous retrouver ici, mais nous avons vite sympathisé avec la comédienne qui l’incarnait et nous nous sommes fondus dans la masse sans que cela ne semble soulever de problème.

Nous avons bien évidemment profité de l’occasion pour tenir le crachoir et nous rentrer dans le mou dès que l’occasion s’est présentée à grands coups de gourdins dans le museau. Le public de Paname était au rendez-vous et nous avons su, je pense, secouer quelques puces en promenant notre viande autour du Luco.

Cette année, l’équipe était composée d’Alexis, Babek, Jocelyn, Kévin, Mathilde, Paul, Sterenn et moi-même. Merci à tous les participants pour leur investissement personnel et sartorial (c’est pas si simple de se grimer en apache sans faire trop cliché) !

En termes d’organisation interne, nous avons mis en place trois nouveautés :

  • deux lots de cannes, répartis entre les démonstrateurs : d’un côté les gros gourdins qui font peur, destinés uniquement à être exhibées et de l’autre les cannes vertes ou rouges maquillées en « armes » qui servaient aux démonstrateurs à se taper dessus.
  • deux marcheurs en fin de groupe avaient pour tâche de faire en sorte que le groupe suivant (notamment constitué d’une voiture de collection) laissait suffisamment de place à ceux qui se bagarraient pour éviter tout risque.
  • un répertoire de mots d’argot parisien pour donner de la profondeur à nos personnages et gratifier les passants de quelques expressions tout droit sorties du cru.

Plus quelques petits pas de danse improvisées pour accompagner notre personnage, Joséphine, en tête de tableau.

Bravo aux organisateurs pour cet événement qui prend de l’ampleur tous les ans et auquel nous participerons encore avec beaucoup de plaisir.

forums paris 5 19 septembre 2025 canne de combat Actualités

Forums des associations

Rien de très original : qui dit « rentrée » dit également « Forum des Associations » pour promouvoir nos activités et tenter de recruter de nouveaux membres pour la saison à venir.

Mais la particularité cette année est qu’il n’y avait pas un mais deux forums à animer en même temps, puisque grâce à notre récent créneau au gymnase Archereau, nous avons pu participer également au forum des associations du 19e arrondissement.

Nous avons donc partagé les bénévoles et le matériel entre les deux équipes, l’une Place du Panthéon et l’autre Place des Fêtes.

Place du Panthéon

Dans le 5e, c’est une équipe constituée d’Alexis, Jérôme, Xavier et Zippo qui se sont installés sur la célèbre place devant la Mairie pour parler de canne, de bâton, d’histoire parisienne et de projets associatifs aux passantes et curieux venus fouler le pavé du Panthéon.

Dans les deux cas, la journée s’est bien passée. Nos échanges auront-ils su convaincre quelques personnes de venir effectuer une séance d’essai ? La réponse d’ici quelques semaines.

Place des Fêtes

Dans le 19e, c’est François, Marjolaine et Perrine qui ont passé la journée à renseigner, discuter et proposer des petites initiations aux nombreux curieux qui se sont présentés devant le stand.

Merci à tous les bénévoles qui ont donné de leur temps pour la promotion de notre association, du monde associatif, de la canne de combat et du bâton !

Merci aux mairies (Paris 5 et Paris 19) pour l’organisation de ces forums, la mise en place de toutes les tables (et les petits déjeuners offerts ^^) auxquels nous participons toujours avec le plus grand plaisir.

apaches de paname canne de combat rentrée 2025 Associatif

Rentrée 2025

Le mois de septembre annonce le début d’une nouvelle saison et la reprise des entraînements !

Nous espérons que vous avez passé un bon été et que vous avez pu vous reposer pendant toute cette période relativement calme.

Si toutes les salles rouvraient en même temps, ce serait simple. Voici la liste des reprises d’entraînements (quand elles sont connues) par jour (nous avons inclus les créneaux Canne & Dragons) :

  • les entraînements à Lucien Gaudin reprendront à partir de lundi prochain (le 8/9)
  • les créneaux de Reuilly reprendront le lundi 15/09 avec des séances de double canne et de canne-savate
  • ceux de Léo Lagrange redémarreront le mercredi 10/09
  • Jussieu ne nous rouvrira ses portes que le jeudi 11/9
  • le créneau du vendredi à Archereau sera accessible à partir du 24/10 (le gymnase est en travaux jusqu’au 17/10)
  • celui des Patriarches ne reprendra que le samedi 27/9 (le gymnase est un centre d’accueil jusqu’au 16)

Retrouvez tous les créneaux sur la page dédiée.

À très bientôt !

Open IDF 2025 de canne de combat - résultats Canne de combat

Open IDF 2025 de Canne de Combat – résultats

Ce week end, le dimanche 16 février, a eu lieu l’Open Ile de France 2025 de Canne de Combat. Il avait lieu dans le gymnase Gamzon, dans le 12ème arrondissement de Paris, organisé par la ligue IDF de savate boxe française. 

Historiquement, cette compétition permet de réaliser conjointement les sélections Centre IDF Nord pour le Championnat de France mais les hasards du calendrier ont fait que ce n’était pour cette fois. C’est ce qui explique sûrement la présence importante de tireurs de tout l’IDF mais aussi de plus loin ! 

En effet, cette compétition a regroupé 21 tireurs venus de partout dans l’IDF mais aussi de Strasbourg et d’Allemagne ! À la vue de cette présence, le Délégué Officiel a choisi de proposer un format poules plus tableau avec, comme vous le savez surement, quelques originalités dont il est friand. Il a donc été choisi de tracer 3 aires de combat et 9 juges arbitres de différents niveaux ont répondu à l’appel. 

Le format choisi pour la compétition était de faire 3 reprises de 1min30 car des vétérans était présents sur la compétition et entre chaque reprise, la tendance des juges envers un des tireurs était indiqué. Les assauts du matin étaient des poules (7 poules de 3), pour former un classement réparti entre trois tableaux : Les 8 premiers.ères était dans le classement OR, les 8 suivant.es dans le tableau ARGENT et enfin les 5 dernier.ères dans le tableau BRONZE. 

A la fin de journée, un classement a pu être réalisé. Est arrivé premier en BRONZE Anton Poupet Mevel du SUC (Strasbourg Université Club), Agnès Kaltembacher de l’EBFEM (Maurepas) en deuxième position et enfin Kattel Lorand Troadec de l’ASCA (Paris)

Pour ce qui est d’ARGENT Nathan Djian de Canne & Dragons (Paris) est arrivé en première place, suivi par Karl Neuberth de l’ASCB (Sceaux) en deuxième position et enfin Laurent Forgues du CBF Ermont (Ermont) à la troisième place. 

Enfin pour ce qui est pour le classement OR, Paul Nicolas d’Impact 93 (Pantin) prend la troisième place suivi par Maxime Jacquet de l’ASCA (Paris) et enfin Guilhem Barbet, également d’Impact 93 (Pantin), arrive à la première place ! 

Un grand bravo à elles et eux tous pour cette superbe compétition.

Nous tenons à féliciter particulièrement Nathan pour sa première place en classement ARGENT mais aussi François Pellerin pour sa 4ème place en classement OR. Ils ont fait de belle performance sur toute la journée et nous sommes très fier.ère d’eux et de leurs résultats. 

Nous remercions aussi les officiels qui ont donné de leurs temps ce dimanche pour que la compétition se passe dans les meilleurs conditions mais aussi la Ligue IDF de SBF pour leur soutien dans l’organisation de cette compétition. 

démission commission nationale canne de combat Associatif

Les raisons de ma démission de la Commission Nationale

Le 24 septembre, j’ai communiqué ma démission à Nicolas Metay, Président de la FFSavate, et à Josefina Perez-Digon, responsable de la Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton après dix mois de participation laborieuse.

TL;DR

  • trop de problèmes formels : méthodologie, absence de discussions, oligarchie
  • trop de problèmes de fond : appauvrissements tactiques, sexisme, mépris
  • conséquence : la rupture était inéluctable

Un peu de contexte

Je pratique la canne de combat et le bâton depuis maintenant 16 ans, je me suis intéressé peu à peu aux coulisses du fonctionnement fédéral en devenant moniteur, puis en me rapprochant du CD SBF 75, de la Ligue IDF de Savate en devenant CTL CCB en 2012 et enfin du Comité National (du temps où il existait encore) et de la Fédération en intégrant des Commissions Nationales.

J’avais déjà eu l’occasion de démissionner d’une précédente commission au sein de laquelle toute activité avait disparu ; je démissionne de celle-ci parce qu’il s’y passe trop de choses.

Attention néanmoins, le but de cet article n’est pas de discréditer des personnes (je mentionnerai le moins possible les autres membres), mais plus d’expliquer de manière objective et, tant que faire se peut, constructive, les raisons de ma démission.

I. Un engagement de longue durée

Cela fait quelques années déjà que je me suis investi au niveau national : Commission Internationale dans un premier temps, puis Commission Technique et Commission Compétitions jusqu’à 2024. Après la dissolution du CNCCB en avril 2024, j’ai continué « en off » avec cette dernière commission pour pouvoir assurer la continuité et la bonne organisation des rencontres nationales jusqu’à la rentrée de septembre et surtout jusqu’à la nouvelle élection fédérale en novembre.

En décembre 2024, j’ai été contacté par Mathieu Guerry, lui-même mandaté par Josefina Perez-Digon, pour intégrer la Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton. Après des échanges relativement rationnels et courtois (quelques mois avant j’avais même accepté la proposition de Mathieu d’intervenir à Libourne pour un stage orienté compétition), j’ai décidé d’accepter, avec un rôle officieux de « chargé de la formation ». J’ai pris cette décision à la fois en raison de mon expérience au sein de telles commissions, mais également pour tenter d’apporter une pierre à l’édifice de cette nouvelle équipe dont je n’avais idée de la composition, mais qui semblait vouloir apporter des nouveautés à la discipline. Une sorte de « pourquoi pas, pour voir ».

J’ai assisté à toutes les réunions, j’y ai même participé de manière active, intégré plusieurs groupes de travail (banque de données d’images, fusion des règlements), ai également participé aux échanges par email, bref je ne pense pas avoir été très inactif durant les premiers mois d’existence de cette Commission.

II. Des problèmes de forme : une méthode de travail contestable

Un des premiers défis que doit relever une toute nouvelle équipe est celui de l’organisation interne : les rôles de chacun, le rythme de travail, la répartition des tâches. Si on peut excuser une jeune équipe pendant quelques semaines, voire quelques mois le temps qu’elle prenne ses marques, cette excuse a fini par s’éroder au fil du temps tandis que les premières déconvenues ont commencé à apparaître.

Ordres du jour surchargés, durée de réunion toujours très sous-estimée, documents nombreux envoyés deux jours avant la réunion, annulation de réunion sans préavis, annonce de changement d’heure de réunion le jour-même, invitations non envoyées à tous les membres… Pris séparément, cela pourrait être tolérable, mais la répétition a rapidement été lassante. J’ai réclamé à plusieurs reprises que les documents de plusieurs pages sur lesquels nous devions discuter soient envoyés plus de deux jours avant la réunion, j’ai averti que les ordres du jours étaient probablement trop chargés pour tenir une heure ; rien n’a changé.

Trois d’entre nous étions de « l’ancienne équipe », celle du CNCCB avant sa dissolution, celle de la précédente mandature. Si je n’ai pas toujours été d’accord sur le fond avec Céline Daul-Mechouar, je ne peux pas lui reprocher d’avoir su installer des conditions de travail propices au fonctionnement des commissions. Celles-ci étaient relativement autonomes dans leur organisation, tant qu’elles soumettaient au final leurs propositions devant le Comité Directeur, propositions qui étaient ensuite discutées, acceptées ou, si besoin, retravaillées et amendées. C’est ce qui pourrait s’apparenter à un fonctionnement sain d’une assemblée démocratique.

A l’opposé, des dysfonctionnements de fonctionnement n’ont cessé de se multiplier : création de groupes de travail sans préavis et sans avertir le reste de la Commission, intégration de nouveaux membres sans vote préalable, rythme soutenu des réunions justifiant une absence de débats, proposition de soumettre au vote chaque point de discussion non tenue, tels ont été les conditions de travail durant ces quelques mois.

En juin, le rythme des réunions s’est accéléré. À la fois dans le délai entre deux réunions (il y a eu des réunions les 25 mai, 1er juin, 9 juin, 11 juin, 13 juin) mais également dans le besoin d’aborder un maximum de points en un minimum de temps (14 points en 1 heure) pendant les réunions. Le maître-mot était, répété à plusieurs reprises :

« Nous ne sommes pas là pour gloser, nous sommes là pour avancer ».

Commission Nationale CCB, juin 2025

Les discussions ont alors été écourtées, les votes oubliés et j’ai finalement constaté l’apparition d’un sentiment d’impuissance ou d’inutilité de mes contributions, puisque les membres de la Commission ne semblaient plus être présents que pour acquiescer et voir passer les points à une cadence infernale les uns après les autres.

Ce qui a fini de faire brûler la poudre d’escampette, c’est lorsque j’ai dû « réclamer » une réunion de rentrée le 18 septembre après n’avoir reçu aucune nouvelle de la Commission pendant plus de deux mois. La réponse n’est arrivée qu’une semaine plus tard, à la fois agressive à l’encontre de la Présidence de la Fédération (qui passait par là on ne sait pas trop pourquoi) et d’un autre membre de la Commission qui avait simplement posé des questions sur les avancements de cet été, et très laconique sur les informations qui devraient arriver suite aux travaux estivaux des groupes de travail (dont la plupart des membres de la Commission n’avait pas entendu parler). Bref le taux d’agressivité et d’opacité semblant toujours au maximum, j’ai décidé de plier bagages et de me résoudre à ne plus pouvoir tenter de modérer les désaccords de fond de l’intérieur.

III. Des désaccords de fond : une vision différente de la discipline

Depuis que j’ai commencé à m’investir dans la canne, je n’ai cessé d’en découvrir la profondeur tactique, et cela continue encore aujourd’hui : jeu sur les intentions, une quantité de feintes incroyable (feintes d’attaques, feintes de corps, feintes de regard, feintes d’intention…), des stéréotypes de tireurs à détecter, à contrer, à incarner. Dans cette optique, les quatre composantes de la compétition sont présentes : technique, tactique, physique et mentale.

Or, très récemment, une politique totalement différente semble émaner de la Commission : celle d’en faire un sport « potentiellement dangereux » en revenant à une pratique supposément plus en phase avec le concept originel posé par Maurice Sarry. Le problème avec une approche où les attaques sont « potentiellement dangereuses », c’est que la tactique va se limiter à prendre le moins de risque possible et à éviter soigneusement de prendre des touches. C’est certes une vision de la canne, mais ce n’est pas la mienne.

D’ailleurs, en ce qui concerne la réduction tactique des règlements, la volonté de supprimer les touches posées, de limiter un maximum la fausse garde (canne dans une main, pied avant opposé), de retirer la possibilité de toucher en flexion sauf cas très particulier ou d’imposer une vitesse d’exécution maximale m’apparaissent comme de mauvaises idées car elles suppriment des outils à disposition des tireurs pour créer du jeu et donc de l’intérêt à regarder les assauts.

Enfin un dernier point qui m’a semblé plus que discutable :

« C’est-à-dire qu’en gros la meilleure féminine elle n’a jamais jamais dépassé le quart [de finale, ndlr]. Et donc si en terme de puissance, d’accord, la puissance masculine et la puissance féminine en canne importent peu, en terme on va dire de qualité athlétique, c’est pas la même. L’agressivité de la testostérone et la capacité musculaire entrent en jeu et quand on se retrouve face à des tireurs expérimentés les féminines ne tiennent pas. C’est pas que les filles sont des faibles femmes hein. Sinon elle aura rien à faire là. On est véritablement sur un décalage qui empêche concrètement la possibilité au tireur féminin de gagner une compétition qui soit mixte. Ça n’existe pas. ça ne peut pas exister. »

Un membre éminent de la Commission Nationale, mai 2025

Ces propos sont antérieurs de quelques semaines à la 3e place obtenue par Perrine Pomies au Challenge Vétérans 2025, mais malgré cette preuve relevée lors d’une réunion, la grande majorité de la Commission a persisté dans son déni.

Sur le même sujet de la mixité, Amélie Pinel, François Pellerin et moi-même avons pris la décision de nous renseigner sur l’avis des tireures (et aussi des tireurs) sur la mixité en canne de combat. Nous avons donc pris le temps de poser des questions simples à un échantillon de cannistes (merci à celles et ceux qui se sont prêtés au jeu) et de mettre en forme ces résultats. Présenté devant la Commission Nationale, notre document a été balayé d’un revers de main méprisant, constatant avec sarcasme que « les cannistes savaient manier des outils de mise en page » sans y prêter plus d’intérêt, d’autant que des « résultats beaucoup plus parlants » allaient être révélés suite au questionnaire réalisé par la Commission.

Si vous souhaitez consulter notre mini-étude, vous pouvez la télécharger ici.

IV. Une décision difficile mais nécessaire

Fin juin, je ne me sentais déjà plus à ma place au sein de cette commission. La tension était palpable lors des réunions et je me trouvai systématiquement en opposition avec les décisions prises par la Commission. Je n’étais pas le seul, mais nous étions en grande minorité.

J’avais accepté de rejoindre la Commission Nationale CCB « pour voir », j’étais sincèrement curieux de voir quelles idées une équipe presque renouvelée pouvait proposer et comment je pourrais y contribuer. J’ai vu les premières, j’ai tiré un trait sur les secondes.

Suite à la réponse agressive de mi-septembre, j’ai conclu qu’il valait mieux que je prenne mes distances.

V. Et maintenant ?

Bien entendu, cette démission n’implique pas un désintérêt pour la discipline. Mes implications au niveau régional via la Ligue IDF de SBF&DA, du CD75 ainsi qu’au niveau des Apaches et de Canne TV perdurent. Cela va probablement même me permettre d’y consacrer plus de temps.

Si vous vous sentez de prendre le relai, une place s’est libérée. En fait trois places se sont même libérées vu que je n’étais pas le seul à poser ma démission. Avis aux amateurs et amatrices, et bon courage à vous.

Conclusion

Au final, ma démission de la Commission Nationale CCB était inéluctable. Les désaccords étaient à la fois trop profonds et trop nombreux, même en tentant d’apporter quelques changements la rupture était inévitable.

Tant pis, je pense que tout le monde était sincère dans la démarche, mais la cohabitation n’était plus possible. Plutôt que d’estimer entrer dans l’opposition, je vais poursuivre la démarche qui a toujours été mienne : partager les connaissances avec le plus grand nombre, organiser des choses pour que la canne puisse continuer à vivre, et si l’organisation au niveau national nous échappe, organisons des stages, compétitions, formations au niveau local, départemental ou régional, et laissons les autoritaires à leur opacité crasse.

crédit photo : Mantas Hesthaven

parade paris vaut bien une fête canne de combat bâton Actualités

« Paris Vaut Bien une Fête » : Les Apaches à…

Introduction :

Le dimanche 8 septembre 2024, notre association a participé à la grande parade « Paris Vaut Bien une Fête », un événement historique et festif qui a fait revivre différentes périodes de l’histoire de la capitale. Cette année, nous avons eu le privilège de représenter les « Apaches », ces mauvais garçons du XIXe siècle, connus pour leur allure rebelle et leur présence dans les quartiers populaires de Paris. Retour sur une journée haute en couleur à travers les rues de la Ville Lumière.

1. L’équipe des Apaches en action :

Pour cette édition 2024, six membres de notre association ont pris part à la parade : Sterenn, Kévin, Jocelyn, Babek, Guilhem et Xavier. Tous étaient habillés en costumes d’époque, fidèles aux Apaches, avec leurs casquettes, foulards et cannes caractéristiques. Cette immersion dans le Paris populaire du XIXe siècle nous a permis d’incarner l’esprit rebelle de ces figures légendaires, tout en rendant hommage à l’histoire de la capitale.

2. Une parade historique à travers Paris :

Le départ a été donné depuis le Panthéon, point de départ emblématique pour cette célébration de l’histoire parisienne. Nous avons défilé à travers les rues, contournant le jardin du Luxembourg, où de nombreux spectateurs, locaux et touristes, se sont arrêtés pour observer les différentes époques de Paris mises en scène. Chaque participant a joué son rôle à la perfection, adoptant des postures et des mouvements inspirés des Apaches, avec un clin d’œil à notre spécialité, la Canne de Combat, même si l’on sait que les mauvais garçons lui préféraient largement le surin.

3. Une arrivée spectaculaire à l’esplanade Gaston Monnerville :

La parade s’est achevée à l’esplanade Gaston Monnerville, où nous avons rejoint les autres participants représentant différentes époques de l’histoire de Paris. L’ambiance était à la fête, et de nombreux échanges ont eu lieu entre les participants et les spectateurs. La représentation des Apaches a suscité beaucoup de curiosité et d’intérêt, en particulier pour leur utilisation de la canne comme arme de défense, une tradition que notre association fait perdurer.

4. Un moment fort pour notre association :

Cette parade a été une occasion unique de lier notre passion pour la Canne de Combat et notre amour pour l’histoire de Paris. Représenter les Apaches lors de cette reconstitution historique a permis à notre association de s’ancrer dans un événement culturel majeur de la capitale, tout en rappelant l’importance de cette discipline sportive dans l’histoire parisienne. C’est également une manière ludique de faire découvrir la canne sous un autre angle, celui des pratiques populaires du XIXe siècle.

Conclusion :

La participation de notre association à « Paris Vaut Bien une Fête » a été un franc succès. Entre l’immersion historique et les échanges avec le public, cette journée restera gravée dans les mémoires de nos participants. Nous avons hâte de renouveler l’expérience lors de prochains événements, toujours avec la volonté de promouvoir la Canne de Combat et de rendre hommage à ses racines historiques dans la culture parisienne.

forum des associations paris 5 canne de combat et bâton Associatif

Retour sur le Forum des Associations 2024 : La…

Introduction :

Le samedi 7 septembre 2024, notre association de Canne de Combat et Bâton a pris part au Forum des Associations du 5e arrondissement de Paris, un événement annuel incontournable qui se tenait sur la place du Panthéon. Malgré une météo capricieuse, notre équipe était présente pour partager notre passion avec les visiteurs et réaliser une démonstration impromptue. Voici un retour sur cette journée pleine de rencontres et d’échanges.

1. L’équipe au rendez-vous :

Ce jour-là, six membres de notre association étaient sur le terrain pour représenter la Canne de Combat et le Bâton : Kévin, François, Babek, Nathan, ainsi que les deux Xavier. Chacun a contribué à l’animation de notre stand, en répondant aux questions des visiteurs, en expliquant les spécificités de notre sport, et surtout en participant à une démonstration inédite.

2. Une démonstration improvisée :

Au milieu de la journée, alors que les curieux s’approchaient de plus en plus nombreux, nous avons décidé d’improviser une démonstration. Sur la place du Panthéon, en plein air et dans une ambiance décontractée, nos pratiquants ont enchaîné des mouvements rapides et précis, illustrant la diversité des techniques de la Canne de Combat et du Bâton. L’improvisation a ajouté une touche authentique et dynamique, ce qui a attiré l’attention de plusieurs passants.

3. Des échanges enrichissants malgré la météo :

Bien que la pluie ait fait son apparition à plusieurs reprises, réduisant légèrement l’affluence par rapport aux éditions précédentes, cela n’a pas empêché des échanges constructifs avec des visiteurs intéressés. De nombreuses personnes ont exprimé leur curiosité pour cette discipline peu connue, et certaines envisagent de venir essayer un cours. Ces conversations ont montré l’importance de ce type d’événement pour faire découvrir la Canne de Combat à un public plus large.

4. Bilan de la journée :

Si la météo n’a pas été totalement de notre côté, la journée n’en a pas moins été productive. Bien que l’on ait observé une fréquentation un peu en baisse par rapport à l’année dernière, le Forum des Associations reste un moment privilégié pour renforcer la visibilité de notre association. Les échanges que nous avons eus avec les visiteurs étaient très encourageants, et nous espérons voir certains d’entre eux à l’entraînement lors de nos prochains cours.

Conclusion :

Notre participation au Forum des Associations 2024 du 5e arrondissement a été une belle occasion de partager notre passion pour la Canne de Combat et le Bâton. Grâce à l’engagement de notre équipe et à l’intérêt manifesté par les passants, nous repartons motivés pour cette nouvelle saison. Rendez-vous dans nos cours pour approfondir cette belle aventure !

animations saint-sulpice jop canne de combat baton paris Associatif

Animation à Saint-Sulpice : Une célébration de la Canne…

Introduction :

Le vendredi 6 septembre 2024, notre association a participé à une animation exceptionnelle organisée devant l’église Saint-Sulpice à Paris. Cet événement, coordonné par Les Cannes du Luco dans le cadre de la clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), a rassemblé plusieurs acteurs majeurs de la Canne de Combat, pour une série de démonstrations et d’initiations. Retour sur une après-midi riche en techniques et en échanges, malgré une affluence limitée.

1. Un rassemblement d’experts de la Canne de Combat :

L’animation a réuni des démonstrateurs venus de plusieurs clubs emblématiques : Les Apaches de Paname, Canne & Dragons et l’ASCA (Association Sportive de Canne d’Arme). Tous étaient présents pour partager leur savoir-faire et promouvoir les différentes disciplines liées à la Canne de Combat.
Parmi les invités d’honneur, nous avons eu le plaisir d’accueillir Olivia Lehnardt, responsable du développement de la Canne Fauteuil auprès de la CNCCB (Commission Nationale de Canne de Combat et Bâton), qui a fait le déplacement depuis Dijon pour l’occasion. Sa présence a permis de mettre en lumière cette discipline inclusive et d’élargir la portée de nos démonstrations.

2. Des démonstrations variées :

Tout au long de l’après-midi, les spectateurs ont pu assister à une série de démonstrations spectaculaires. Nos démonstrateurs ont réalisé des performances de canne de combat, de bâton, de double canne, mais aussi de canne fauteuil, une discipline qui allie précision, agilité et inclusion, illustrant parfaitement la diversité de notre sport.
Le cadre majestueux de l’église Saint-Sulpice a ajouté une touche particulière à l’événement, et les passants ont pu observer l’harmonie des mouvements et la technicité de ces démonstrations.

3. Initiations pour les volontaires :

En plus des démonstrations, quelques initiations ont été proposées aux volontaires présents. Même si l’affluence était relativement modeste, plusieurs curieux ont saisi l’occasion d’essayer la canne de combat sous la supervision de nos démonstrateurs. Ce moment a permis de créer des interactions directes avec le public, et d’offrir une première expérience de cette discipline à ceux qui ne la connaissaient pas encore.

4. Une ambiance conviviale malgré un public restreint :

Bien que le nombre de spectateurs ait été plus limité que prévu, probablement en raison de la fin de semaine et de l’emplacement, l’ambiance était conviviale et détendue. Les échanges entre les pratiquants et les curieux ont été chaleureux, et l’événement a permis de resserrer les liens entre les différents clubs présents. Olivia Lehnardt a également partagé son expérience sur le développement de la Canne Fauteuil, suscitant de l’intérêt pour cette discipline inclusive.

Conclusion :

Malgré une participation modeste du public, cette animation devant l’église Saint-Sulpice a été une belle réussite en termes d’échanges et de démonstrations. La présence de pratiquants passionnés et d’une figure telle qu’Olivia Lehnardt a permis de mettre en lumière la richesse et l’accessibilité de la Canne de Combat sous toutes ses formes. Nous espérons que ce type d’événement contribuera à attirer de nouveaux adeptes et à renforcer la visibilité de notre discipline.

Canne de combat

CR du stage à Libourne | 3-4 février 2024

J’ai été invité par l’École de Canne et Bâton du Libournais (ECBL) à encadrer un stage qu’ils souhaitent organiser tous les ans avec des intervenants extérieurs. Notez-le pour la prochaine fois dont vous en entendez parler, le stage s’appelle « Le Millésime », compte-tenu du contexte, comment aurait-il pu s’appeler autrement ?

Mathieu Guerry (aussi connu sous le nom d' »Ours Kenobi » pour celles et ceux qui ont connu les Brigades de Truffe), véritable mordu de canne et fondateur de ce club à Libourne, m’a demandé de préparer deux thématiques qu’il a envisagées à la fois connaissant mon approche de la canne et les attentes des stagiaires. Malin, le Mathieu.

  • prendre la main
  • tricks et manipulations

Affiche stage Millésime Libourne 2024

Pour composer le programme, je me suis creusé un peu la tête car les thématiques sont à la fois relativement précises mais peuvent être abordées sous des éclairages très différents.

En ce qui me concerne, j’ai décidé d’aborder les thématiques ainsi :

  • prendre la main : comment activer les composantes de l’entraînement (technique, tactique, mentale, physique) lors d’une prise de main, et comment préparer le terrain pour faciliter la prise d’initiative en assaut.
  • tricks et manipulation : révision (ou apprentissage) de quelques tricks, puis comment s’en servir en contexte d’opposition ou de coopération.

Le jour J (le samedi 3 février, donc), une vingtaine de stagiaires du club de Libourne, une douzaine des Cann’ailles de Limoge, quelques tireurs de Bordeaux et de Latresne et le représentant du futur club de Saintes s’étaient rassemblés au gymnase de Saint-Emilion pour en découdre dans une bonne ambiance. Le dimanche, moins formel, a été consacré à de la double canne pour la quinzaine de stagiaires qui restaient encore.

Si vous souhaitez accéder au programme complet du stage, même si c’est probablement plus explicite pour celles et ceux qui l’ont vécu, il est disponible ci-dessous :

Lancers de canne à un partenaire – Crédit photo : Xavier LEJEUNE

Le stage s’est bien déroulé, toutes et tous semblaient très satisfaits des thématiques abordées et surtout, comme souvent dans les stages, aborder des thématiques similaires mais avec une vision pédagogique différente peut permettre de revoir des points que l’on pensait acquis avec une toute nouvelle perspective. Quoiqu’il en soit, j’espère au moins avoir pu faire profiter les stagiaires de cet éclairage différent, et au mieux avoir apporté des façons nouvelles d’appréhender un échange de canne, qu’il s’agît de compétition ou de démonstration.

Cerise sur le gâteau, Mathieu avait préparé deux activités annexes au stage : une soirée au bar à jeux « Jeux Barjo » de Libourne samedi soir, et dimanche après-midi, la visite d’un chai de Saint-Émilion, excusez du peu, en compagnie de Denis, membre de l’ECBL mais également -et surtout- Maître de Chai dans cette exploitation. La visite fut très intéressante, en particulier pour quelqu’un comme moi qui n’ai pas l’occasion de vivre au milieu des caves du bordelais. =)

Quelques tonneaux bien remplis – Crédit photo : Xavier Lejeune

Au final, un stage vraiment très sympathique dont je ne peux que vous recommander la prochaine édition du « Millésime » en février 2025. Quelque chose me dit que Mathieu a déjà une ou deux idées sur le prochain intervenant…

Merci à beaucoup de monde, thanks to a lot of people Canne de combat

Titis 2024: mercis

Comme dit le dicton : « à grosse édition, gros remerciements », aussi vais-je consacrer cet article à remercier les différents intervenants qui ont pu contribuer au succès de cette édition 20e anniversaire des Titis Parisiens.

As the saying goes: « big edition, big thanks », so I’m going to devote this article to thanking the various people who contributed to the success of this 20th anniversary edition of Les Titis Parisiens.

Crédit photo : Paul Nicolas

Institutions

Les institutions restent des interlocuteurs majeurs, notamment pour accéder aux installations sportives.

Merci donc au CDSBF75 pour la réservation du gymnase Japy, en particulier à Geneviève Petey sa Présidente qui a effectué la démarche.

A propos de Japy, merci aux agents du gymnase qui ont accepté de répondre à nos questions, de nous envoyer un plan de Japy, de satisfaire nos exigences côté tables, chaises et barrières et qui le font toujours dans la bonne humeur.

Merci aux « VIP » qui ont fait le déplacement et ont accepté de remettre les récompenses, médailles et cannes, aux équipes du podium. En particulier, Merci à Jon West, responsable de la Commission Canne pour la FISavate, Alain Szenicer, vice-Président de la FFSBF&DA et Président de la Ligue IDF de Savate, Geneviève Petey, membre du CD de la FFSavate et Présidente du Comité Départemental de Paris, Anthony Fraysse, vice-Président du CNCCB, Ludovic Petey, Cadre Technique Départemental du 75 et Gilles Guérin, professeur à la retraite de gymnastique, de Savate et de Canne à l’Université Paris 7.

Merci enfin à la FFSavate et au CNCCB pour avoir relayé les informations concernant les Titis parisiens sur les sites web et les listes de diffusion.

Institutions

Institutions are still key contacts, especially for access to sports facilities.

Our thanks go to the CDSBF75 for reserving the Japy gymnasium, and in particular to Geneviève Petey, its President, who made the arrangements.

Speaking of Japy, thank you to the gym staff who agreed to answer our questions, send us a map of Japy, and meet our requirements for tables, chairs and barriers, always in a good mood.

Many thanks to the « VIPs » who made the trip and accepted to present the awards, medals and canes, to the teams on the podium. In particular, thanks to Jon West, head of the Canne Commission for FISavate, Alain Szenicer, Vice-President of FFSBF&DA and President of the Ligue IDF de Savate, Geneviève Petey, member of the FFSavate Board and President of the Comité Départemental de Paris, Anthony Fraysse, Vice-President of the CNCCB, Ludovic Petey, Cadre Technique Départemental du 75 and Gilles Guérin, retired professor of gymnastics, Savate and Canne at the Université Paris 7.

Finally, thanks to FFSavate and CNCCB for relaying information about the Parisian Titis on websites and mailing lists.

Crédit photo : Xavier Lejeune

En amont : le travail des organisateurs

La préparation des Titis démarre plusieurs mois avant le jour J. Une première réunion en octobre a permis d’affecter les postes-clés et également de décider des évolutions que nous souhaitions mettre en place durant cette édition. C’est notamment à ce moment-là que nous avons commencé à envisager les récompenses aux clubs les plus récurrents et la sortie en péniche le samedi soir.

Au fil des semaines et des discussions sur un canal spécifique (en général Messenger), les tâches sont réparties plus ou moins naturellement suivant qui possède les connaissances et le temps à consacrer à celles-ci : développement de Canne Counter, création des affiches, impressions diverses, commandes des médailles, réalisation de cannes trophées, recherche de soirée en bateau, commande des victuailles, enrôlement de bénévoles, coordination entre les équipes…

Enfin, une ou deux réunions quelques semaines à quelques jours avant nous permet de faire un point sur ce qui manque, sur les quantités à commander et les tâches à traiter en urgence (il y en a toujours une ou deux).

Au sein de ces organisateurs, merci à :

Upstream: the work of the organizers

Preparations for the Titis start several months before the big day. An initial meeting in October enabled us to assign key positions and also to decide on the changes we wanted to implement during this edition. It was at this point in particular that we began to consider awards for the most recurrent clubs and the barge outing on Saturday evening.

Preparations for the Titis start several months before the big day. An initial meeting in October enabled us to assign key positions and also to decide on the changes we wanted to implement during this edition. It was at this point in particular that we began to consider awards for the most recurrent clubs and the barge outing on Saturday evening.

Finally, one or two meetings a few weeks to a few days beforehand allow us to take stock of what’s missing, what quantities need to be ordered and what tasks need to be dealt with urgently (there’s always one or two).

Among the organizers, thanks to:

Amélie
Aurélien
François

Jocelyn
Julien
Kévin
Marine

Marjolaine
Martial
Xavier

Crédit photo : Amélie Pinel

Le jour J : les bénévoles

Logistique, réception des livraisons, installation des aires, buvette, arbitres, DO, gestion des tickets, réponses aux tireurs, ils ont tout donné, ils étaient partout, c’est grâce à eux que la compétition n’était pas juste une succession d’assauts dans un gymnase froid un week-end de janvier comme tous les autres.

Merci donc pour leur aide si précieuse, à :

D-Day: the volunteers

Logistics, receiving deliveries, setting up areas, refreshments, referees, DO, ticket management, answering fighters’ questions – they gave their all, they were everywhere, and it’s thanks to them that the competition wasn’t just a succession of assaults in a cold gymnasium on a January weekend like any other.

Many thanks for their invaluable help to:

Amir
Anthony
Babek
Camille
Edith

Eliana
Eloïne
Jérémy
Lucile
Mari-Annaïg
Nathan

Paul
Perrine
Philippe
Simon
Xavier

Crédit photo : Julien Falconnet