N’hésitez pas à consulter leurs sites pour y puiser davantage d’informations sur les pratiques de canne à Paris et dans le reste du monde, ou pour rechercher des créneaux qui vous conviennent!
La canne de défense pourrait être considéré comme « le bras armé » de la canne de combat. Puisant ses racines dans les XVIIIème et XIXème siècles, elle est paradoxalement la spécialité la plus récente dans notre discipline puisqu’elle n’a été intégrée au panel du CNCCB qu’en 2008 après de longues années de recherches par ses deux « fondateurs » (les guillemets n’ont rien de péjoratif, mais peut-on réellement fonder ce qui existait déjà auparavant?) : Daniel Puren et Armel Chesnay, tous deux enseignants dans la club de La Savate Herblinoise (à côté de Nantes).
La canne de défense a pour principal objet de sensibiliser le public à la protection de soi-même (autodéfense) dans un cadre d’agression, au moyen d’une canne ou sans canne, mais toujours en conservant l’esprit de celle-ci. Le contenu de la pratique passe par les esquives, les ripostes à une ou deux mains, les clés, les désarmements, le travail au sol, les situations dans des environnements exigus, contre plusieurs adversaires, etc…
Clé de poignet par écrasement des doigts
Il est donc important de proposer pour cette pratique non seulement des conditions de travail les plus réalistes possibles mais également la sécurité la plus drastique de façon à éviter toute blessure inopinée. Pour cela, nous avons recours à toutes sortes de matériel pédagogique : cannes à crochet, cannes droites, cannes en rotin, cannes en fibre de carbone et kevlar, cannes en mousse, protections spécifiques, tapis de sol…
La canne de défense reste une discipline en construction, comme le reconnaissent volontiers ses deux fondateurs. Les bases ont été posées, les formations de spécialistes aptes à l’enseigner ont débuté et il sera à la charge de chacun d’effectuer les recherches qu’il désire pour parfaire ses connaissances et redécouvrir ce sur quoi les Anciens avaient déjà planché deux siècles avant nous.
Résumé de la canne de défense :
– essence : variable, en général rotin
– longueur : idem
– forme : droite, coudée
– attaques : circulaires, semi-circulaires, directes, d’estoc, à deux mains…
Le vendredi 9 décembre à 19h30, nous sommes invités à partager un cours avec le club « Escrime des Quais de Seine » dans la salle Lucien Gaudin. L’occasion de croiser le bois avec le fer et d’échanger sur les origines communes de nos deux pratiques. Venez nombreux et nombreuses, il y en aura pour tous les goûts!
Le créneau de canne de défense du mardi midi (12h-13h30) a été transféré au même horaire au gymnase des Patriarches. C’est une station de métro plus loin en venant de Châtelet (à Censier-Daubenton) mais vous n’y perdrez pas au change, car non seulement la distance qui sépare la station de la salle est considérablement réduite mais la salle est bien plus grande, bien plus lumineuse, et va surtout nous permettre de proposer de la canne sportive dans le même temps!
Par conséquent, nous allons donc pouvoir proposer :
le mardi midi de la canne de défense ET de la canne sportive,
et inversement, le vendredi midi (également aux Patriarches), de la canne sportive ET de la canne de défense.
Le Miladiou a lieu tous les ans vers la fin du mois de Novembre, quand il ne neige pas. Et cette année, par le truchement d’une météo clémente, la compétition aveyronnaise a bien eu lieu cette année.
Tout le Sud était représenté : Toulouse, Agen, Narbonne, Perpignan, Clermont-Ferrand, Figeac, Rodez, Villefranche de Rouergue, Sébazac, Montpellier et Angoulême. Et Paris.
Cette année, les Apaches de Paname se sont alliés aux Cannistes du Dragonnais (région qui se situe du côté du 12ème arrondissement) pour former la redoutable équipe « Apaches et Dragons ». Les Apaches Delphine et Xavier ont ainsi prêté main-forte à Julien et Philippe pour tenter de venir à bout des hordes sudistes qui déferlaient sur Rodez*.
Après 660 kilomètres de jeux de mots (à l’avant) ou de dissertation philosophique (à l’arrière), après également avoir bravé les Aires Brumeuses, Issoire-la-Bouchée et les vertigineux Escaliers Panoramiques, nous arrivâmes à destination suffisamment tôt pour reprendre des forces bien méritées à grands coups de plats traditionnels plus ou moins régionaux.
Des deux jours suivants, il ne reste aujourd’hui plus grand-chose, si ce n’est encore un peu de sueur dans les tenues, des traces ici et là d’impacts pas toujours valables, une profonde fatigue et une deuxième place pour notre équipe pariso-parisienne!
Les Apaches ne se lassent décidément pas d’aller fouler la poussière des Arènes !
Après avoir investi les vestiges de la belle Lutèce la semaine précédente pour une longue démonstration de nos disciplines, nous y étions de retour samedi 24 septembre, invités à participer au forum des sports du Vè arrondissement.
Certes, il nous fallu lutter pour notre petit coin de stand, mais une fois installés, nous fûmes dotés d’une vue imprenable sur la scène centrale où se succédèrent artistes et sportifs en tout genre, ainsi que d’une position adéquate pour tous mourir d’insolation. Heureusement, un canniste affronte bien pire chaque jour, nous étions préparés…
Nous faillîmes pourtant flancher en voyant se rapprocher une horde de petits monstres impatients de se taper dessus à coup de cannes en mousse, mais Xavier, jouant les arbitres intraitables, parvint à les maîtriser. Notre résistance fut ensuite entamée par un voleur à la sauvette de 98 cm, âgé de deux ans, trois mois et huit jours, s’enfuyant avec nos plots orange de délimitation d’aire. Rattrapé in extremis, il avoua tout et se racheta en venant encourager son frère faisant ses premiers pas de canniste. L’animateur de la journée nous porta finalement le coup de grâce quand, après nous avoir longuement et méthodiquement oubliés tout l’après-midi, il annonça notre démonstration en nous appelant « le groupe des bâtons ».
Pourtant, faisant fi de ces aléas, menant notre barque au travers de cette après-midi harassante autant que stimulante, galvanisés par le succès de nos initiations, nous ne mîmes un terme à cette aventure que fort tard, après nous être fait voler notre stand pièce par pièce (les organisateurs, tous des bandits…).
Encore un bel événement qui nous a permis de faire découvrir la canne à un nouveau public, grâce à l’OMS du Vè arrondissement et à ses bénévoles qui se sont démenés du matin au soir afin que tout se déroule au mieux !